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Actualités dans la mucoviscidose

Publication date: August 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 4

Author(s): B. Delaisi

Les progrès constants sur les deux dernières décennies dans la prise en charge de la mucoviscidose ont permis une progression régulière de l’espérance de vie qui approche 40ans à la naissance. De manière corollaire, la population de patients adultes n’a cessé d’augmenter et représente actuellement 50 % des patients suivis en France. Ces progrès thérapeutiques ont justifié la mise en place en 2003 d’un dépistage néonatal généralisé de la mucoviscidose. Les dernières données de ce dépistage font état d’une incidence de la mucoviscidose de 1/5359 naissances vivantes, largement inférieure à l’incidence de 1/2500 qui était communément admise il y a une vingtaine d’années. Les performances de ce dépistage actuellement basé sur le dosage de la trypsine immunoréactive, suivi en cas de dépassement du seuil d’une recherche des 30 mutations les plus fréquentes, permettent de dépister de l’ordre de 96 % des 150 à 200 cas annuels de mucoviscidose. L’hypothèse d’un faux négatif du dépistage ne peut donc être exclue devant un tableau évocateur de mucoviscidose même pour des enfants nés après 2003 et il faudra savoir dans ces situations demander un test de la sueur. Alors que les traitements jusqu’à présent disponibles ne s’attaquaient qu’aux conséquences de la mucoviscidose, une nouvelle classe thérapeutique visant à corriger le défaut fonctionnel de la protéine mutée, appelée modulateurs de CFTR, est en train d’apparaître. L’ivacaftor, chef de file de cette nouvelle classe, appartenant à la catégorie des « potentiateurs de CFTR » a obtenu son autorisation de mise sur le marché en septembre 2012 pour les patients porteurs de la mutation G551D. D’autres molécules, qualifiées de « correcteurs de CFTR » qui pourraient s’associer de manière synergique à l’ivacaftor et concerner des patients porteurs de la mutation la plus fréquente – DF 508 – sont en cours de développement. The improvement over the last two decades in the treatment of cystic fibrosis led to an increase in life expectancy approaching 40 years at birth. Logically, the population of adult patients has been increasing and is currently 50% of patients followed in France. These therapeutic advances have justified the establishment in 2003 of a generalized neonatal screening for cystic fibrosis. The latest data of this screening show an incidence of CF of 1/5359 live births, far below the incidence of 1/2500 which was widely accepted twenty years ago. The performance of this screening is currently based on the dosage of trypsin immuno reactive, followed in case of exceeding the threshold of a search of the 30 most common mutations, can detect around 96% of 150 to 200 CF cases every year. Therefore, the possibility of a false negative of the screening cannot be excluded and evocative symptoms of cystic fibrosis, even for children born after 2003, will lead to prescribe a sweat test. While treatments available so far goal consequences of cystic fibrosis, a new therapeutic class to correct the functional defect of the mutated protein, called CFTR modulators, is emerging. Ivacaftor, leader of this new class, belonging to the category of “CFTR potentiator” got its access on the market in September 2012 for patients carrying the G551D mutation. New other molecules, named “CFTR correctors” which can have synergistic effect with ivacaftor and concern patients carrying the most common mutation - DF 508 - are under development.





Malformations adénomatoïdes kystiques du poumon : diagnostic, prise en charge, hypothèses physiopathologiques

Publication date: August 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 4

Author(s): G. Lezmi , A. Hadchouel , N. Khen-Dunlop , S. Vibhushan , A. Benachi , C. Delacourt

Les malformations adénomatoïdes kystiques du poumon (MAKP) sont les malformations pulmonaires congénitales les plus fréquentes. Leur diagnostic est anatomopathologique. Elles sont classées selon la présence et la taille des kystes. Les MAKP de type I sont composées de larges kystes (>2cm) bordés par un épithélium en colonne, pseudo-stratifié. Les MAKP de type II contiennent de multiples kystes plus petits (<1cm) bordés par un épithélium cuboïdal plus aplati. Les MAKP de type III ont un aspect plus solide et contiennent des structures immatures ressemblant au stade pseudo-glandulaire du développement pulmonaire. Les MAKP peuvent être dépistées par échographie dès le deuxième trimestre de grossesse. En général asymptomatiques, elles peuvent se compliquer in utero d’hydramnios ou d’anasarque, à la naissance de détresse respiratoire, et plus tardivement d’infections ou de pneumothorax. Leur potentielle dégénérescence maligne reste débattue. Le suivi échographique anténatal permet de surveiller l’apparition de complications, et de planifier la prise en charge périnatale. Les formes compliquées nécessitent un traitement urgent : drainage in utero de lésions macro-kystiques, corticothérapie maternelle dans les formes micro-kystiques compressives, exérèse chirurgicale postnatale précoce. Le traitement des formes asymptomatiques est controversé. Certains préconisent un traitement conservateur avec suivi clinique et radiologique au long cours. D’autres préconisent une exérèse chirurgicale préventive. L’origine des MAKP est inconnue. Les avancées récentes suggèrent une anomalie transitoire et focale du développement pulmonaire, qui pourrait être secondaire à une obstruction des voies aériennes. Cet article fait le point sur la présentation, la prise en charge et la physiopathologie des MAKP. Congenital cystic adenomatoid malformations (CCAM) of the lung are the most frequent congenital lung malformations. Their diagnosis is based on histological features. CCAM consist of bronchopulmonary cystic lesions which are classified according to the presence and cysts size. Type I CCAM are composed of large cysts (>2cm) lined by a columnar pseudostratified epithelium. Type II CCAM contain multiple small cystic lesions (<1cm) lined by a flattened cuboidal epithelium. Type III CCAM are more solid and contain immature structures resembling the pseudoglandular stage of lung development. Ultrasonography (US) allows early detection during the second trimester of pregnancy as cystic, and/or hyperechoic fetal lung lesions. Although most CCAM remain asymptomatic, CCAM can cause polyhydramnios or fetal hydrops, respiratory distress at birth, infections and pneumothoraces during infancy, and may give rise to malignancies. Serial US allow detection of complications, and planification of delivery. Complicated forms require an urgent treatment. In fetuses with a macrocystic life-threatening lesion, a thoraco-amniotic shunt can be placed. Microcystic compressive forms may respond to prenatal steroids. Post-natal symptomatic lesions require early surgery. The treatment of asymptomatic forms remains controversial. Some recommend a non-operative approach with a long-term clinical and radiological following, whereas other favour a preventive surgical excision. The origin of CCAM remains unknown. Recent advances suggest a transient and focal abnormality in lung development which may result from an airway obstruction. This article reviews the diagnosis, treatment, and pathophysiology of CCAM.





Pneumothorax cataménial : facile à reconnaître, difficile à traiter

Publication date: Available online 5 November 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique

Author(s): F. Beranger , H. de Lesquen , G. Goin , C. Natale , P.-M. Bonnet , J.-P. Avaro

Introduction Le pneumothorax (PNO) cataménial est une entité clinique classique mais rare. Plusieurs cas rapportés dans la littérature permettent d’évoquer le diagnostic devant un PNO spontané droit en début de période cataméniale chez les femmes trentenaires. La prise en charge médico-chirurgicale ne fait en revanche l’objet d’aucun consensus, le taux de récidive est très élève quelle que soit la prise en charge initiale. Patientes et méthode Parmi 310 cas de PNO spontanés opérés dans notre institution en dix ans, nous avons identifié cinq cas de PNO cataméniaux. L’étude rétrospective de ces dossiers a permis d’étudier les données opératoires initiales, notamment l’existence de lésions endothoraciques et le choix de la technique de symphyse pleurale. Le suivi des patientes était clinique et radiologique. Ont ainsi été étudié la prise d’un traitement hormonal adjuvant les récidives et leurs modalités de traitement. Résultats Il s’agit de cinq patientes d’âge moyen 37,6ans (37,38) qui avaient présenté 2,6 (2,3) épisodes de PNO spontanés droit en période cataméniale avant leur hospitalisation en chirurgie pour un nouvel épisode. Aucune patiente n’était fumeuse. Deux d’entre elles avaient une endométriose pelvienne ou thoracique connue. Le geste chirurgical initial était une pleurectomie pariétale sous vidéo-thoracoscopie deux fois associée à la mise en place d’une plaque de renfort pariétal résorbable sur le diaphragme pour des fentes diaphragmatiques. Il n’y a pas eu de complications postopératoires immédiates, et la durée moyenne de séjour était de 6,6jours (5,9). Deux patientes ont eu un traitement hormonal adjuvant. Toutes les patientes ont eu au moins une récidive et trois d’entre elles ont du être réopérées. Conclusion Le diagnostic de PNO cataménial doit être évoqué chez toute femme qui présente un pneumothorax spontané droit en période cataméniale. L’endométriose doit être systématiquement recherchée. Une attitude thérapeutique standardisée visant à établir la place de chirurgie et la technique la plus appropriée ainsi que l’opportunité et la durée d’un traitement hormonal périopératoire reste à définir. Introduction Catamenial pneumothorax (PNO) is a real clinical occurrence. Several cases are reported in the literature as a spontaneous PNO occurring during the catamenial period among women in their thirties. There is no consensus about management and the recurrence rate is very high whatever the initial treatment. Patients and methods Among 310 cases of spontaneous PNO operated in our institution in 10years, we identified five cases of catamenial PNO. A retrospective study of these cases was used to study the initial operating data, including the existence of intrathoracic lesions and the choice of technique of pleurodesis. Patient follow-up was clinically and radiologically. Adjuvant hormonal therapies, recurrence of PNO and treatment modalities have been studied. Results These five patients of average age 37.6years (37,38) who had 2.6 (2.3) episodes of right catamenial PNO before hospitalization in surgery department. No patient was smoker. Two of them had a known thoracic or pelvic endometriosis. The initial surgery was video assisted thoracic surgery with a parietal pleurectomy and twice a mesh upon the diaphragm. There were no immediate postoperative complications, and the average length of stay was 6.6days (5.9). Two patients had adjuvant hormonal therapy. All patients had at least one recurrence and three of them had redo surgery. Conclusion The diagnosis of catamenial PNO must be mentioned in any woman who has a spontaneous pneumothorax right in catamenial period. Endometriosis should be systematically sought. A standardized therapeutic approach to establish the role of surgery and the most appropriate technique as well as the appropriateness and duration of peroperative hormonal therapy remains to be defined.





Métastases au réseau lymphatique du médiastin des cancers extrathoraciques et métastases sans primitif

Publication date: Available online 5 November 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique

Author(s): P. Bagan , P. Mordant , C. Pricopi , F. Le Pimpec Barthes , M. Riquet

Les adénopathies tumorales du médiastin ont une étiologie lymphomateuse, métastatique d’un carcinome thoracique ou extrathoracique. Plus rarement, aucun carcinome primitif n’est retrouvé. Dans ce contexte, la chirurgie a un rôle diagnostique limité à la confirmation du processus métastatique en raison de la dissémination et de l’envahissement des adénopathies. La chirurgie radicale consistant à une lymphadénectomie peut être efficace en cas de carcinome limité sans d’autres maladies extra- et intrathoraciques. Nous avons observé dans notre expérience et dans plusieurs observations médicales de bons résultats à long terme. Ainsi, nous recommandons l’inclusion de la chirurgie dans le traitement multimodal des adénopathies tumorales médiastinales isolées. Malignant mediastinal lymph nodes without pulmonary disease may be lymphomatous or the metastases from thoracic or extrathoracic malignancy. More rarely, metastatic lymph nodes are without primary site. Surgery is generally diagnostic, restricted to confirming the metastatic process, because of too numerous and disseminated or unresectable lymph nodes. Radical surgery consisting in lymphadenectomy can be effective in case of mediastinal lymph node malignancy without other extra- and intrathoracic disease. We observed in our experience and in several case reports long-term good results in such cases. We suggest that including surgery in the multimodality treatment of mediastinal metastatic lymph nodes may be advisable in selected patients.





L’endoscope souple en chirurgie thoracique, quel abord : CITES ou cVATS ?

Publication date: October 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 5

Author(s): J. Assouad , H. Fénane , H. Masmoudi , M. Giol , A. Karsenti , V. Gounant , D. Grunenwald

Les douleurs postopératoires immédiates et au long court représentent un problème non résolu en chirurgie thoracique. Les thoracotomies, les multiples trocarts utilisés en thoracoscopie représentent les causes principales de ces douleurs. La compression de l’espace intercostal en peropératoire et en postopératoire par les drains thoraciques intercostaux reste le mécanisme principal de ces douleurs. Différentes techniques ont déjà été proposées pour tenter de diminuer ces douleurs sans différence significative en comparaisons avec les techniques utilisées actuellement. L’utilisation d’un endoscope souple comme instrument chirurgical prend une place grandissante en chirurgie thoracique. Les avantages de cet instrument sont, d’une part, sa souplesse qui permet une navigation intra-thoracique facile et l’épargne d’éléments anatomiques à risque et, d’autre part, son introduction dans la cavité thoracique qui peut se faire par une incision mini-invasive. Nous décrivons dans ce cas clinique la première utilisation en France d’un endoscope souple en chirurgie thoracique introduit par voie cervicale exclusive pour exploration et biopsies simultanées du médiastin et de la plèvre pariétale en utilisant la voie originale Cervical Incision Thoracic Endoscopic Surgery (CITES). Early pain and persistent parietal disorders remains a major unresolved problem in thoracic surgery. Thoracotomy and the use of multiple ports in most Video Assisted Thoracic Surgery (VATS) procedures are the major cause of this persistent pain. For the last decade, a few publications describing the use of either single incision VATS and cervical thoracic approaches have been reported without significant results in comparison with current used techniques. Intercostals compression during surgery and early after by intercostals chest tube placement, are probably the major cause of postoperative pain. Flexible endoscope is currently used in several surgeries and will take more and more importance in our daily use in thoracic surgery. Instrument flexibility allows its use through minimally invasive approaches and offers a very interesting intra-thoracic navigation. We describe here the first use in France of a flexible endoscope in thoracic surgery through a single cervical incision to perform simultaneous exploration and biopsies of the mediastinum and right pleura using the original approach of Cervical Incision Thoracic Endoscopic Surgery (CITES).





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