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Évaluation du COPD Assessment Test (CAT) chez des patients BPCO en état stable

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 3

É. Marchand, G. Maury

Introduction Le COPD Assessment Test (CAT) est un nouvel outil développé pour l’évaluation de la qualité de vie de patients souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Les caractéristiques du score dérivé du CAT en fonction de divers paramètres d’évaluation de la gravité restent à décrire. Méthodes Le CAT a été soumis de manière prospective à 213 patients BPCO consécutifs en état stable vus en consultation dans un hôpital universitaire. La valeur discriminative du score CAT et son association avec divers paramètres d’intérêt ont été analysées. Résultats L’augmentation progressive du score CAT en fonction de la gravité de la maladie évaluée par le stade GOLD, l’index BODE et la dyspnée démontre les qualités discriminatives du score CAT. En analyse multivariée, seuls le rapport volume résiduel/capacité pulmonaire totale (VR/CPT) et la distance parcourue au test de marche de six minutes sont significativement associés au score CAT dont 27 % seulement de la variabilité est expliquée. L’inclusion de la dyspnée au modèle permet d’expliquer 42 % de la variabilité du score CAT, seuls la dyspnée et le rapport VR/CPT y étant significativement associés. Conclusion Le score CAT présente des qualités discriminatives satisfaisantes et semblables à des outils plus complexes d’évaluation de la qualité de vie dans la BPCO. Introduction The COPD Assessment Test (CAT) is a new simple tool developed for assessing health-related quality of life in patients with COPD. The characteristics of the score derived from the CAT as a function of various parameters of evaluation of the severity of COPD remain to be described. Methods The CAT was submitted prospectively to 213 consecutive stable ambulatory COPD patients assessed in a tertiary care hospital. The discriminative value of the CAT was analysed as well as its association with various parameters of interest. Results The progressive increase in the CAT score with the severity of the disease as assessed by the GOLD stages and the BODE index, as well as the level of dyspnoea, demonstrates the discriminative capacity of the CAT. In multivariate analysis, only the RV/TLC (residual volume/total lung capacity) and the 6-minute walk distance were significantly associated with the CAT score, explaining only 27 % of its variability. The inclusion of dyspnoea in the model explained 42 % of the CAT score variability, only dyspnoea and the RV/TLC ratio being significantly associated. Conclusion The CAT has good discriminative characteristics that are similar to more complex tools designed to assess health-related quality of life in patients with COPD.




Validation de la version arabe de l’échelle de somnolence d’Epworth : étude multicentrique

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires

M. Riachy, G. Juvelikian, G. Sleilaty, T. Bazarbachi, G. Khayat, C. Mouradides

Objectifs L’échelle de somnolence d’Epworth (ESS) est un autoquestionnaire conçu en langue anglaise et utilisé dans l’évaluation de la somnolence diurne. L’objectif de cette étude est de développer une version arabe de l’ESS (AESS) et d’en évaluer la fiabilité et la validité. Méthodes L’AESS a été créée selon les recommandations de l’ISPOR Task Force for Translation and Cultural Adaptation chez des individus bilingues. Elle a été appliquée sur 91 malades référés à trois centres du sommeil libanais pour suspicion de pathologies respiratoires liées au sommeil, et sur 166 témoins en bonne santé. Les scores AESS de 60 malades ont été comparés à ceux de 60 témoins appariés selon l’âge, le sexe et l’indice de masse corporelle. La reproductibilité a été testée chez 30 témoins. La réponse au traitement a été testée chez 15 malades après un mois de traitement par pression positive continue (PPC). Résultats L’analyse en composantes principales a montré la convergence vers un seul facteur latent. L’AESS avait une bonne consistance interne (alpha de Cronbach 0,762, coefficient de corrélation intraclasse 0,851 [IC95 % : 0,760–0,918], Spearman 0,973, p <0,001). L’accroissement de la sévérité du syndrome d’apnées du sommeil s’accompagne d’une augmentation du score d’AESS (p <0,001). Le score AESS s’améliore significativement par rapport à l’état de base après PPC. Conclusion L’AESS, instrument fiable et valide pour l’évaluation de la somnolence diurne, est un outil précieux pour la pratique clinique et la recherche multicentrique. Objectives The Epworth Sleepiness Scale (ESS) is a self-completion questionnaire developed in the English language and used for the evaluation of sleepiness. The objective of this study was to develop an Arabic version of ESS (AESS) and to investigate its reliability and the validity. Methods The AESS was created according to the recommendations of the ISPOR Task Force for Translation and Cultural Adaptation with bilingual individuals. It was applied to 91 patients referred to three sleep Lebanese centers for suspicion of sleep-related breathing diseases, and to 166 controls in good health. AESS scores of 60 patients were compared to 60 matched controls according to their age, sex and body mass index. Reproducibility was tested in 30 controls. The treatment response was tested among 15 patients after one month of CPAP treatment. Results Principal component analysis showed convergence towards only one latent factor. The AESS had a good internal consistency (Cronbach's alpha 0.76, intraclass correlation coefficient of 0.85 (IC95%: 0.76–0.92), Spearman 0.97, P <0.001). An increase in the severity of sleep apnea was accompanied by an increase in the score on the AESS (P <0.001). AESS scores improved significantly after CPAP. Conclusion The AESS, a reliable and valid instrument for the evaluation of daytime sleepiness, is a valuable tool for clinical practice and multicenter research.




Facteurs déclenchants : allergènes respiratoires (usuels et professionnels)

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires

C. Barnig, A. Casset

Introduction Les exacerbations de l’asthme se caractérisent par une aggravation progressive des symptômes respiratoires tels que la dyspnée, la toux, les épisodes de sifflements ou l’oppression thoracique. État des connaissances L’évaluation de la relation entre l’allergie et les exacerbations de l’asthme a fait l’objet de nombreuses études qui se basent sur des critères d’évaluation variés tels que le recours à une corticothérapie par voie orale, le nombre de visites en urgence ou le nombre d’hospitalisations. De nombreuses études ont montré que l’exposition aux allergènes faisait partie des causes d’exacerbations pour lesquelles les allergènes d’acariens, de blattes, de chat, de rongeurs, de moisissures ou de pollens sont parmi les principaux mis en cause. La sensibilisation et l’exposition à ces allergènes augmentaient le risque d’exacerbation de l’asthme. En cas d’exacerbations rythmées par les périodes de travail, une origine professionnelle doit être recherchée en évaluant le lien entre l’exposition à un allergène de l’environnement professionnel et l’apparition des symptômes. Conclusions et perspectives La contribution de l’allergie à l’augmentation du risque d’exacerbation de l’asthme a été démontrée mais d’autres facteurs déclenchants identifiés, comme certains virus, pourraient interagir et augmenter ce risque. Introduction Asthma exacerbations are characterized by a progressive aggravation of respiratory symptoms such as dyspnea, cough, wheezing or chest tightness. Background The relationship between allergy and asthma exacerbations has been evaluated by epidemiological studies based on various criteria such as oral corticosteroid requirement, emergency room visits and hospital admission for asthma. Many studies have observed that deteriorating asthma can be related to increased exposure to allergens, particularly allergens from house dust mite, cockroach, cat, rodent, mold or pollen. Several studies have demonstrated that sensitization to respiratory allergens and allergen exposure increases the risk of exacerbation of asthma. When asthma exacerbations are work-related, occupational allergens may be implicated. Conclusions and perspectives Most studies provide evidence that allergen exposure contributes to the risk of asthma exacerbations, but other precipitating factors, such as viruses, can interact and increase the risk.




La tuberculose extrapulmonaire

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 4

J. Mazza-Stalder, L. Nicod, J.-P. Janssens

Les tuberculoses extrapulmonaires (TBE) représentent un pourcentage croissant de toutes les formes de tuberculose, atteignant 20 à 40 % d’entre elles selon les séries. La proportion de TBE semble plus élevée chez les sujets de race noire, les femmes et les patients immunosupprimés ; une proportion non négligeable des sujets atteints ont une radiographie du thorax normale lors du diagnostic. Les atteintes les plus fréquentes sont ganglionnaires, pleurales ou ostéoarticulaires. Les tuberculoses digestives, urogénitales ou méningées ne sont pas rares et leur diagnostic est souvent différé par un diagnostic différentiel large et par des tests diagnostiques qui manquent de sensibilité, y compris les cultures et les tests d’amplification génique. La présentation clinique des TBE est décrite de même que le rendement des divers tests à disposition. Les recommandations thérapeutiques internationales sont rappelées ainsi que des recommandations pratiques relatives aux différentes présentations cliniques. Extrapulmonary tuberculosis represents an increasing proportion of all cases of tuberculosis reaching 20 to 40% according to published reports. Extrapulmonary TB is found in a higher proportion of women, black people and immunosuppressed individuals. A significant proportion of cases have a normal chest X-Ray at the time of diagnosis. The most frequent clinical presentations are lymphadenitis, pleuritis and osteoarticular TB. Peritoneal, urogenital or meningeal tuberculosis are less frequent, and their diagnosis is often difficult due to the often wide differential diagnosis and the low sensitivity of diagnostic tests including cultures and genetic amplification tests. The key clinical elements are reported and for each form the diagnostic yield of available tests. International therapeutic recommendations and practical issues are reviewed according to clinical presentation.




Pneumonie à Pneumocystis jirovecii chez les patients infectés par le VIH

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires

N. De Castro, A. Scemla, S. Gallien, J.-M. Molina

Introduction Malgré la nette diminution des infections opportunistes grâce aux traitements antirétroviraux très efficaces, la pneumonie à Pneumocystis jirovecii reste la première infection révélatrice du sida en France. État des connaissances Le diagnostic clinique, radiologique et mycologique posent peu de problèmes chez les patients infectés par le VIH. Le traitement de référence est l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole à fortes doses, en association à la corticothérapie en cas d’hypoxémie sévère, ce qui a permis de diminuer la mortalité chez ces patients. Il est indispensable de débuter la prophylaxie pour la prévention des pneumonies à P. jirovecii chez des patients dont l’infection virale n’est pas contrôlée avec un déficit immunitaire important à moins de 200 CD4/mm3. Perspectives La place des outils de biologie moléculaire (PCR) reste à définir chez les patients infectés par le VIH, ainsi que la valeur de la colonisation chez ces patients. La meilleure alternative thérapeutique en cas d’échec ou d’intolérance au triméthoprime-sulfaméthoxazole n’est pas clairement définie. Conclusion Le dépistage universel et les nouvelles recommandations de débuter le traitement antirétroviral à un stade plus précoce de l’infection VIH, avant l’installation d’un déficit immunitaire, devrait permettre de diminuer encore le risque de survenue de pneumonies à P. jirovecii en France. Introduction Despite the dramatic decrease in opportunistic infections after the introduction of highly active antiretroviral therapy, Pneumocystis jirovecii pneumonia remains the major AIDS related infection in France. Background The clinical, radiological and microbiological diagnosis is usually easily made in HIV-infected patients. The preferred treatment is high dose trimethoprim-sulfamethoxazole, in association with steroids in cases of severe hypoxaemia. This has led to a dramatic reduction in mortality in these patients. Prophylactic treatment is mandatory in highly immunosuppressed patients (CD4 counts<200/μL) whose viraemia is not well controlled by antiretroviral therapy. Viewpoint Whether PCR-based diagnosis would be useful for HIV-infected patients is a matter of debate, as is also the clinical significance of P. jirovecii colonization. The best alternative regimens for treating P. jirovecii pneumonia in cases of treatment failure or severe intolerance to trimethoprim-sulfamethoxazole are not clearly defined. Conclusion In the context of universal HIV testing and recent guideline recommendations to start antiretroviral therapy early in the course of HIV infection, the frequency of P. jirovecii pneumonia should continue to decline in France.




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