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Traitement des infections tuberculeuses latentes

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 4

P. Fraisse

L’intérêt pour l’infection tuberculeuse latente (ITL) s’est accentué depuis les années 2000 en raison de sa revalorisation comme une étape clef dans la physiopathologie de la tuberculose et dans la stratégie de prévention de cette maladie. Son traitement est bien codifié dans les recommandations de plusieurs pays. Dans cette revue nous développons les conditions pour optimiser le traitement préventif : choisir les sujets ayant le meilleur rapport bénéfice/risque, surveiller et prévenir les complications du traitement, mettre en jeu une éducation thérapeutique et intégrer le traitement des ITL dans l’arsenal complet de la lutte antituberculeuse. Latent tuberculosis infection is a key stage in the natural history of tuberculosis, and provides an important period where strategies to prevent the development of disease may be implemented. The treatment of latent tuberculosis infection is well described in many national guidelines. In this review, we attempt to help pneumonologists to implement these guidelines accurately and appropriately, prescribing preventive treatment when the benefit-risk ratio is optimal, providing treatment most safely, performing therapeutic education and incorporating preventive treatment into the full array of measures against tuberculosis.




La bronchopneumopathie chronique obstructive : une maladie auto-immune ?

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 4

L. Le Guennec, V. Pestre, L. Mouthon

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) constitue aujourd’hui une cause importante de morbi-mortalité, caractérisée par une obstruction bronchique peu réversible associant une diminution de calibre des voies aériennes distales (bronchioles inférieures à 2mm de diamètre) et une destruction alvéolaire. L’exposition prolongée à la fumée du tabac constitue un facteur de risque majeur de BPCO, mais tous les fumeurs ne développent pas cette pathologie. De plus, on observe une progression de la maladie plusieurs années après l’arrêt de l’exposition. Parmi les facteurs pouvant expliquer cette progression, l’immunité innée est très probablement impliquée et plusieurs facteurs comme la libération d’élastase par les polynucléaires neutrophiles et de métalloprotéases par les macrophages, participent à l’aggravation des lésions d’emphysème et des anomalies structurales des bronchioles. Plus récemment, il a été proposé qu’à une phase avancée de la maladie une réaction auto-immune associant une réponse adaptative humorale et cellulaire dirigée contre différentes structures, en particulier l’élastine, puisse jouer un rôle dans la pathogénie de la BPCO. En rappelant quelques principes d’immunologie, nous aborderons dans cette revue générale les travaux effectués sur l’auto-immunité dans la BPCO. Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) is an important cause of morbidity and mortality characterized by irreversible airflow limitation involving a reduced caliber of distal airways (less than 2mm) and alveolar destruction. Exposure to tobacco is a major risk factor for COPD, but all smokers do not develop the disease. In addition, there is continued progression of the disease several years after cessation of the exposure. To explain these phenomena, factors involving innate immunity including the release of neutrophil elastase, macrophage metalloproteases, in combination with pro-apoptotic factors, involved in the worsening of the lesions of emphysema and fibrosis of small airways have been described for many years. More recently, it has been proposed at an advanced stage of the disease that an autoimmune reaction directed mainly at elastin could participate to the pathogenesis of the disease. We here review the immunological processes and currently available data on autoimmunity in COPD.




La tumeur fibreuse solitaire pleurale : à propos de cinq observations

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires

M. Zarrouk, N. Chaouch, S. Cheikhrouhou, A. Ayadi, H. Smadhi, H. Racil, K. Marnich, A. Chabbou

Introduction La tumeur fibreuse solitaire pleurale (TFSP) est une tumeur mésenchymateuse rare, le plus souvent bénigne, d’évolution imprévisible. Patients et méthodes Entre le 1er janvier 1999 et le 31 décembre 2010, cinq cas de TFSP ont été diagnostiqués dans notre service. Pathologie. À travers une analyse de ces cinq cas et une revue de la littérature, une mise au point sur les caractéristiques cliniques, radiologiques, anatomopathologiques, thérapeutiques et évolutives de cette pathologie a été faite. Résultats Il s’agit de quatre hommes et une femme avec un âge moyen de 55ans. Tous les patients étaient symptomatiques. La toux et la douleur thoracique étaient les symptômes les plus fréquents. L’imagerie a identifié la lésion pleurale mesurant en moyenne 11cm de diamètre avec des extrêmes allant de 3 à 17cm. Le diagnostic final a été fait sur la pièce de résection de la tumeur développée à partir de la plèvre pariétale dans trois cas et de la plèvre viscérale dans deux cas. La résection a été complète sous thoracotomie pour tous les patients. L’aspect histologique a conclu en la malignité dans deux cas et la bénignité dans trois cas. À l’immunohistochimie, les cellules tumorales exprimaient la vimentine, le CD34, le CD99 et le Bcl2. L’évolution pour les deux patients présentant une forme maligne a été marquée par la récidive tumorale à six mois et à 21 mois après la chirurgie et entraînant le décès de deux patients, les trois patients présentant une forme bénigne sont en survie sans récidive à trois ans, 11ans et deux ans et demi après la chirurgie. Conclusion La TFSP est une tumeur rare, évoquée par l’imagerie et confirmée à l’histologie obtenue grâce à la résection chirurgicale des lésions. Une surveillance au long cours pour tous les patients après la résection est recommandée devant le risque de récidive ou de transformation maligne. Background Pleural solitary fibrous tumour (PSFT) is a rare, usually benign tumour, with unpredictable behaviour. Patients and methods Five cases of PSFT were diagnosed in our department over a 12-year period from January 1999 to December 2010. Clinical, radiological, histological, therapeutic and follow-up information were provided in all cases. Results Our series comprised four men and one woman. The mean age of the patients at presentation was 55years. All patients were symptomatic. Radiologic investigations showed a pleural lesion with a mean size of 10.6cm ranging from 3 to 17cm. Histologic diagnosis was made from resected parietal pleura in three cases and visceral pleura in two cases. The histologic features were suggestive of malignancy in two cases and benign in three cases. Immunohistochemical study showed that the tumour cells expressed vimentin, CD34, CD99 and Bcl2. Complete resection was obtained in all patients. The evolution was marked in the two patients with malignant PSFT by the recurrence of the tumour after 6 and 21months respectively. Both died from the condition. The three patients with a benign form are disease-free after 3, 11 and 2 and half years of follow-up. Conclusions PSFT is rare tumour, the diagnosis of which is based on histologic investigations. These tumours require long-term monitoring due to the possibility of local recurrence and malignant transformation.




Atteintes pleurales non tuberculeuses versus atteintes pleurales tuberculeuses

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 3

K. Horo, A. N’Gom, B. Ahui, C. Brou-Gode, J.-C. Anon, A. Diaw, P. Bemba, K. Foutoupouo, H. Djè Bi, P. Ouattara, B. Kouassi, N. Koffi, E. Aka-Danguy

Introduction Dans les pays d’endémicité tuberculeuse, le premier diagnostic différentiel d’une atteinte pleurale infectieuse à germes banales est la tuberculose pleurale. Objectif Le but de notre étude était de déterminer les différences entre l’atteinte pleurale à germes banals et l’atteinte pleurale tuberculeuse. Méthodologie Notre étude a été une analyse rétrospective et comparative entre les atteintes pleurales non tuberculeuses d’allure bactérienne (APNTB) et les atteintes pleurales tuberculeuses (APT). Résultats Au cours des APNTB, les signes évoluaient depuis 2,4±1,4 semaines versus 5,6±2,2 semaines au cours des APT (p =0,01). En analyse multivariée en cas d’APNTB, le début des signes était plus brutal (OR=3,8 [1,5 ; 9,9] ; p =0,01), l’asthénie était moins fréquente (OR=0,3 [0,1 ; 0,9] ; p =0,03), le liquide pleural était plus purulent à la macroscopie (OR=40,0 [15,0 ; 106,7] ; p <0,01). L’hyperleucocytose sanguine à polynucléaire neutrophile était plus fréquente en cas d’APNTB (OR=2,5 [1,2 ; 5,4] ; p =0,02). Le pneumothorax/hydropneumothorax était moins fréquent au cours des APNTB (OR=0,3 [0,1 ; 1,0] ; p =0,04). Conclusion Des différences cliniques et paracliniques entre les APT et les APNTB existent. Cependant, elles sont peu discriminantes. La recherche du bacille tuberculeux doit être systématique en attendant la mise en place des nouveaux tests diagnostiques de la tuberculose. Introduction In countries where tuberculosis is endemic, the main differential diagnosis for pleural infection by common bacteria is pleural tuberculosis. Objective The purpose of our study was to determine the differences between pleural infection by common bacteria and that caused by pleural tuberculosis. Methodology Our study was a retrospective analysis and compared the characteristics of confirmed pleural infection by common bacteria (PIB) and that due to pleural tuberculosis (PT). Results For the PIB, the signs evolved for 2.4±1.4 weeks versus 5.6±2.2 weeks for the PT (P =0.01). In multivariate analysis, for PIB the onset of symptoms was more abrupt (OR=3.8 [1.5; 9.9]; P =0.01), asthenia was less frequent (OR=0.3 [0.1; 0.9]; P =0.03), pleural liquid was more purulent (OR=40.0 [15.0; 106.7]; P <0.01). The blood neutrophil count was more frequently raised in cases of PIB (OR=2.5 [1.2; 5.4]; P =0.02). Pneumothorax/hydropneumothorax was less frequent in PIB (OR=0.3 [0.1; 1.0]; P =0.04). Conclusion Clinical differences exist between pleural effusions caused by tuberculosis (TB) and those due to other bacterial infections. However, they are not sufficiently sensitive and therefore the search for the tuberculous bacillus must be systematic while waiting for implementation of new diagnostic tests for the organism.




Place de la chirurgie dans le cancer bronchique non à petites cellules métastatique

Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 3

F. Le Pimpec Barthes, P. Mordant, C. Pricopi, C. Foucault, A. Dujon, M. Riquet

Introduction Les cancers pulmonaires non à petites cellules métastatiques sont classés M1a pour les métastases controlatérales, pleurales, pleurésie ou péricardite maligne, et M1b pour les métastases systémiques. En théorie, la chirurgie est exclue de leur traitement. Méthode Nous avons étudié la prise en charge, la survie et les facteurs pronostiques des patients atteints de tumeurs classées M1a et M1b, en reprenant les dossiers de 4668 patients opérés de 1983 à 2006. Résultats Cette série inclut 70 M1a et 94 M1b. Les interventions ont compris 40 thoracotomies exploratrices, 88 lobectomies et 38 pneumonectomies. Les survies médianes et à cinqans étaient de 14 mois et 13 % dans la série, 15 mois et 9 % en cas de M1a, 11 mois et 15 % en cas de M1b, que la métastase ait été réséquée ou non. Sur l’ensemble des patients, les facteurs pronostiques comprenaient l’instauration d’un traitement néoadjuvant, le type histologique et l’atteinte ganglionnaire. Conclusion Dans certains cas de M1a, une résection chirurgicale complète peut être associée à une survie prolongée. En cas de M1b solitaire bénéficiant d’une résection pulmonaire, les effets de la chirurgie de la métastase sont comparables à ceux des traitements non chirurgicaux. Background Metastatic lung cancer may be M1a (contralateral lung nodule, malignant pleural or pericardial effusion or pleural nodules) or M1b (distant metastases). Surgery is not usually considered in their treatment. Method After exclusion of contralateral lung nodules, we reviewed the demographics, management, survival and prognostic factors in M1 patients, among a total of 4668 patients who underwent surgery for lung cancer between January 1983 and December 2006. Results There were 164 patients (70 M1a, 94 M1b). Surgical procedures included exploratory thoracotomy (n =40), lobectomy (n =88), and pneumonectomy (n =38). Histology revealed adenocarcinoma (n =97), squamous cell carcinoma (n =36) or other (n =27). Nodal extension was N0 (n =60), N1 (n =23), N2 (n =64), or not available (n =17). Overall median survival was 14 months and 5-year survival was 12.7%. In M1a median survival was 15 months and 5-year survival 9%. In M1b, median survival was 11 months and 5-year survival 15%, regardless of whether the metastasis was resected or not. The 5-year survival rates were 0% after exploratory thoracotomy, 3.9% after pneumonectomy, 14.8% after lobectomy; 15.2% in adenocarcinoma, 30.4% after induction chemotherapy, and 31.5% in N0 patients. In cases of M1a disease, complete surgical resection resulted in a 5-year survival rate of 16.2%. In case of M1b disease undergoing pulmonary resection, surgical metastasis management did not change the prognosis, with 5-year survival rates of 16.7% in case of metastasis resection (n =66) versus 15.6% without resection (n =19, P =0.67). Conclusion In patients with M1a disease, complete surgical resection allowed some long-term survivals, suggesting that surgery may be underestimated. Conversely, in patients with M1b disease undergoing pulmonary resection, surgical resection of the metastasis is not associated with better survival than non-surgical management, suggesting that surgery may be overestimated.




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