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Dynamique de la pathologie respiratoire dans un service de pneumologie en Afrique noire dans le contexte de l’infection à VIH de 1998 à 2007

June 2012
Publication year: 2012
Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 68, Issue 3



Introduction La pneumologie dans les pays en voie de développement se pratique dans un contexte de population majoritairement jeune, d’endémicité tuberculeuse, d’infection à VIH très prévalente et de pollution grandissante. Objectif Le but de cette étude est de présenter l’évolution de la pathologie respiratoire en hospitalisation pneumologique en Afrique noire. Méthodologie Notre étude est rétrospective et descriptive. Nous avons consulté le registre de fichage de l’activité d’hospitalisation du service de pneumologie du centre hospitalier universitaire de Cocody, de janvier 1998 à décembre 2007. Résultats La tranche d’âge de 20–49ans représente 78,36 % de l’effectif. La tuberculose reste la première affection de 1998 à 2007 avec une fréquence variant entre 38,2 et 45,2 %. Les cas de pneumopathie aiguë (PA) sont en régression à partir de l’année 2001 contrairement aux pneumopathies alvéolo-interstitielles fébriles (PAIF) qui connaissent une augmentation. Les pathologies liées au tabagisme sont rares. L’infection à VIH est associée à la tuberculose (TB) (82,86 %), à la PA (77,22 %) et aux PAIF (92,23 %). Sur 832 cas de décès enregistrés, 46,15 % des décès sont attribués à la TB, 15,98 % aux PA et 14,66 % aux PAIF. Les létalités globales de la TB et des PA sont respectivement de 20,1 % et de 17,6 %. Celle des PAIF est de 32,5 %. La mortalité attribuable à la TB et aux PA est en régression progressive contrairement à celle attribuable aux PAIF. Conclusion La pathologie respiratoire est dominée par la tuberculose, les PA et les PAIF. Ces pathologies associées à l’infection par le VIH déterminent une forte mortalité. Introduction The pneumology in developing countries is practiced in a singular context: population mostly younger, endemic tuberculosis, high prevalence of HIV infection and growing pollution. Objective The aim of this study is to present respiratory pathology evolution in hospitalization of pneumology department in black Africa. Methodology Our study is retrospective and descriptive. We consulted the register of hospitalization activities from January 1998 to December 2007. Results The age group of 20–49 years represents 78.36% of all patients. Tuberculosis (TB) remains the first affection from 1998 to 2007 with a frequency varying between 38.2% and 45.2%. The cases of pneumonia are in regression since 2001, but cases of febrile alveolar interstitial pneumonia (FAIP) increase. The pathologies bound to tobacco addiction are rare. HIV infection is associated to TB (82.86%), to pneumonia (77.22%), to FAIP (92.23%). On 832 cases of death recorded, 46.15% of deaths are assigned to TB, 15.98% to pneumonia and 14.66% to FAIP. The global lethality of the TB and the pneumonia is respectively 20.1% and 17.6%. The one of FAIP is 32.5%. Mortality attributable to TB and pneumonia decreases progressively but the one attributable to FAIP remains important. Conclusion Respiratory pathology is dominated by TB, pneumonia and FAIP. These pathologies associated to HIV infection cause a strong mortality.




La chimio-radiothérapie néoadjuvante dans le cancer bronchique de stade III

Available online 12 November 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires



La chirurgie est souvent indiquée pour les patients N2 pouvant être opérés par lobectomie depuis les deux essais EORTC 08941et RTOG 9309, ce dernier ayant montré une mortalité importante après pneumonectomie. Si l’utilité de la chimiothérapie adjuvante est démontrée et celle de la radiothérapie adjuvante moderne suspectée, une chimiothérapie néoadjuvante est souvent pratiquée en France. La chimio-radiothérapie néoadjuvante est plébiscitée aux États-Unis et en Europe du Nord. Quelques études randomisées la comparant à la chimiothérapie néoadjuvante n’ont pas montré d’avantage probant en raison d’une surmortalité postopératoire, mais les séries rétrospectives dans des centres spécialisés ont montré à l’inverse des risques opératoires très réduits, même après irradiation à 60 Gy ou après pneumonectomie. Dans les envahissements de l’apex, la chimio-radiothérapie suivie de chirurgie est souvent proposée. Enfin, une chirurgie d’exérèse doit être discutée à distance d’une chimio-radiothérapie exclusive en cas de rechute locale isolée. Surgery is often performed when N2 non-small-cell lung cancer can be resected by lobectomy since the publication of the “EORTC 08941” and “RTOG 9309” trials (the latter showed high mortality rate after pneumonectomy). The usefulness of adjuvant chemotherapy has been proved, and that of modern adjuvant radiotherapy is suspected, but neoadjuvant chemotherapy is also routinely performed in France. Neoadjuvant chemo-radiotherapy is more accepted in the USA and northern Europe. Four randomized trials have not shown any advantage in comparison with neoadjuvant chemotherapy, due to increased postoperative mortality, but retrospective studies in specialized centers have demonstrated low operative risks, even after high-dose radiation, or pneumonectomy. In the case of invasive apical tumors, neoadjuvant chemo-radiotherapy is recommended. In case of local recurrence without distant recurrence after exclusive chemo-radiotherapy, curative surgery may be envisaged.




Changement climatique et pollinisation

December 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 10



Introduction Le réchauffement de la planète au cours des dernières décennies ne fait plus guère de doute, et il a des répercussions inévitables sur la pollinisation. L’opinion prévaut que la tendance va se poursuivre et même s’amplifier dans l’avenir. État des connaissances Un climat plus chaud a une forte probabilité d’anticiper les dates de floraison, d’allonger la saison pollinique et d’augmenter les concentrations de pollen dans l’air. Il peut également accroître le contenu allergénique des grains de pollen et entraîner un déplacement vers le nord, ou en altitude, de l’aire d’extension de certaines espèces. Des taux croissants de CO2 atmosphérique sont en outre susceptibles de renforcer ces diverses tendances. Perspectives Les prévisions sont inévitablement entachées d’incertitudes. Une meilleure compréhension de l’ampleur et du sens des changements affectant la pollinisation est indispensable si l’on veut quantifier le fardeau des allergies et modéliser les impacts à venir dans le cadre de différents scénarios d’évolution du climat. Conclusions Le changement climatique influence l’exposition de la population au pollen anémophile, ce qui peut affecter la prévalence et la sévérité des symptômes allergiques. Il y a là une préoccupation majeure de santé publique, qui requiert la mise en œuvre sans délai de stratégies appropriées d’adaptation. Introduction There is growing evidence to support an increase in air temperature over recent decades, with significant effects on aeroallergens such as pollen. It is generally accepted that the trend will continue, and become even more pronounced in the future. Background Global climate change is already affecting, and will continue to affect, with earlier floral initiation, the timing of the production of allergenic pollen. In addition, a warmer climate might lead to a longer pollen season and more days with high pollen counts. It could also increase the allergen content of pollens, and result in extension of plant species towards the poles and higher altitudes. Finally, rising levels of atmospheric CO2 are likely to reinforce these trends. Viewpoint These predictions are subject to uncertainties that may lead to outcomes that differ materially from what is expected. Understanding the magnitude and direction of the changes affecting pollinisation is critical in order to quantify the future allergic disease burden and model the impacts of different climate change scenarios. Conclusions Climate change influences the production, distribution, dispersion and allergenicity of anemophilous pollen and the growth and distribution of weeds, grasses and trees that produce it. These changes in aeroallergens and subsequent human exposure could affect the prevalence and severity of allergic disorders. There is, therefore, an important public health issue that requires development and implementation of appropriate response strategies without delay.




Parcours de soins des patients atteints de cancer bronchique traités chirurgicalement

Available online 12 November 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires



Introduction L’objectif est de faire un état des lieux des pratiques actuelles dans le traitement du cancer bronchique résécable. Méthodes Les données des patients ayant bénéficié d’une résection pour « tumeur maligne des bronches et du poumon » en 2008 ont été analysées à partir des bases du Programme de médicalisation des systèmes d’information. Les séjours hospitaliers, les séances de chimiothérapie et de radiothérapie survenus dans l’année précédant et l’année suivant l’intervention ont été étudiés. Résultats Neuf mille cent soixante et un patients ont été hospitalisés en 2008 pour résection pulmonaire dans le cadre d’un cancer bronchique. Le sex-ratio était de 2,8 (n =6736 hommes). L’âge moyen était de 62,8ans. Au cours de l’hospitalisation en chirurgie, 3,5 % des patients (n =323) sont décédés. Dans l’année précédant la chirurgie, 10 % des patients (n =961) ont bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante (en moyenne 5,2 séances par patient). Dans l’année suivant l’intervention, 41 % des patients (n =3796) ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante (6,6 séances par patient), 9 % (n =812) d’une radiothérapie adjuvante (16,8 séances par patient) et 6 % (n =562) ont été ré-hospitalisés en chirurgie pour un geste complémentaire. Conclusion En France, la chirurgie du cancer bronchopulmonaire s’inscrit, pour presque la moitié des patients, dans une prise en charge multimodale en association à une chimiothérapie et/ou une radiothérapie. Introduction The aim of the study is to describe the hospital management of patients undergoing pulmonary resection for lung cancer in France. Methods Data from patients who underwent resection for “malignant neoplasm of bronchus and lung” in 2008 were analyzed from French PMSI database. Hospitalizations, chemotherapy and radiotherapy sessions were analyzed one year before and after the procedure. Results In 2008, 9161 patients were hospitalized for a resection of lung tumor. Sex ratio was 2.8 (n =6736 men) and average age was 62.8 years. During hospitalization for surgery, 3.5% of patients (n =323) died. In the year before the procedure, 10% of patients (n =961) received neoadjuvant chemotherapy (mean number: 5.2 sessions per patient). In the year after the procedure, 41% of patients (n =3796) received adjuvant chemotherapy (6.6 sessions per patient), 9% (n =812) received adjuvant radiotherapy (16.8 sessions per patient), 6% (n =562) were re-hospitalized for surgery for an additional procedure. Conclusion In France, pulmonary resection for lung cancer was associated for about half of patients in a multimodal treatment with combination between chemotherapy and/or radiotherapy.




Trachéobronchomalacie de l’adulte : avancées et controverses

December 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 10



La trachéobronchomalacie (TBM) de l’adulte est une pathologie qui occasionne une réduction de plus de 50 % du calibre des voies aériennes à l’expiration. Elle regroupe de nombreuses étiologies qui diffèrent par leurs aspects morphologiques, leurs mécanismes physiopathologiques et leurs données histopathologiques. Il s’agit d’une pathologie de plus en plus reconnue grâce notamment à l’essor des techniques d’imagerie thoracique et de la bronchoscopie diagnostique. Les bronchopneumopathies chroniques obstructives représentent l’étiologie la plus fréquente des TBM acquises de l’adulte Une distinction entre la TBM touchant le cartilage de support et la TBM n’affectant que la face postérieure membraneuse des voies aériennes semble se dessiner car leurs mécanismes physiopathologiques et leur traitement diffèrent. La prise en charge thérapeutique de la TBM doit être la plus conservatrice possible et doit surtout s’attacher à identifier et traiter les pathologies respiratoires associées comme l’asthme et la BPCO, ainsi que certaines étiologies (tumeurs ou goitres compressifs par exemple). En cas de symptômes invalidants, la ventilation non invasive peut être proposée. Les traitements endoscopiques, comme la pose de prothèses, ne doivent être envisagés que d’un point de vue palliatif ou temporaire, en raison de leur taux élevé de complications. L’amélioration symptomatique d’un patient après pose de prothèse peut permettre sa sélection en vue d’une prise en charge chirurgicale telle que la trachéobronchoplastie. Tracheobronchomalacia (TBM) in adults is a disease defined by a reduction of more than 50% of the airway lumen during expiration. It encompasses many etiologies that differ in their morphologic aspects, pathophysiological mechanisms and histopathologies. TBM is encountered with increasing frequency, as it is more easily diagnosed with new imaging techniques and diagnostic bronchoscopy, as well as because of its frequent association with Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD), which represents the most frequent etiology for acquired TBM in adults. A distinction between TBM in association with failure of the cartilaginous part of the airways and TBM affecting only the posterior membranous part is emerging since their physiopathology and treatment differ. The therapeutic management of TBM should be as conservative as possible. Priority should be given to identification and treatment of associated respiratory diseases, such as asthma or COPD. Surgery addressing extrinsic compression (thyroid goiter or tumor, for example) may be necessary. Noninvasive ventilation can be considered in patients with increasing symptoms. Endoscopic options, such as the placement of stents, should only be used as palliative or temporary solutions, because of the high complication rates. Symptomatic improvement after stenting might be helpful in selecting patients in whom a surgical management with tracheobronchoplasty can be useful.




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