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Prise en charge des exacerbations de BPCO : audit de pratique aux urgences

Publication date: June 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 3

Author(s): R. Hernu , N. Eydoux , A. Peiretti , C. El-Khoury , D. Robert , L. Argaud , M. Armanet

Introduction La prise en charge des exacerbations aiguës de bronchopneumopathie chronique obstructive (EA BPCO) dans les services d’urgence français est mal connue, bien que des recommandations nationales existent. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective réalisée sur une période de dix semaines (12/01 au 22/03/2009), de type audit de pratique, sur la prise en charge des EA BPCO dans les services d’urgence du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône (RESUVal). Résultats La participation de 16 établissements de santé a permis l’étude de la prise en charge de 221 EA BPCO. La mesure de la fréquence respiratoire et la description de l’expectoration n’étaient mentionnées que dans 99 (45 %) dossiers médicaux. Concernant la prise en charge thérapeutique, 215 (97 %) patients ont bénéficié de l’administration d’oxygène, 209 (95 %) ont reçu des aérosols de bêta-2-mimétique et 176 (80 %) des aérosols d’anti-cholinergique. Une corticothérapie systémique et une antibiothérapie ont été prescrites pour respectivement 116 (52 %) et 123 (56 %) patients. La ventilation non invasive (VNI) a été utilisée chez seulement 59 % des patients avec un pH inférieur à 7,35. Conclusions Ces résultats montrent que la prise en charge des EA BPCO aux urgences pourrait probablement être améliorée en recueillant de manière systématique la fréquence respiratoire et les caractéristiques de l’expectoration des patients ou en généralisant la pratique de la VNI aux urgences dans cette indication. Introduction Acute exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) patients are major events in the history of this chronic respiratory disease. Their management in French emergency services is unknown, although national guidelines exist. Methods This is a descriptive audit study, over a 10 weeks period (12/01–22/03/2009), of the management of COPD exacerbations in the RESUVal (Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône, France) network emergency departments. Results The enrollement of 16 emergency units allowed the analysis of 221 exacerbations of COPD. Measurement of respiratory rate and description of the sputum were mentioned in only 99 (45%) medical records. The rest of the initial assessment was generally satisfactory. Regarding the therapeutic management, 215 (97%) patients received oxygen, beta-2-agonist aerosols were administrated for 209 (95%) patients and anticholinergic aerosols were used for 176 (80%) patients. A systemic corticosteroid and antibiotics were respectively prescribed for 116 (52%) and 123 (56%) patients. Non-invasive ventilation (NIV) was used in only 59% of patients presenting a pH<7.35. Conclusions These findings demonstrate that management of exacerbations of COPD could be improved through systematic patients’ respiratory rate and sputum characteristics recording or NIV utilization reinforcement.





Crizotinib : une thérapeutique ciblant le réarrangement EML4-ALK chez les patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules métastatique

Publication date: April 2013 Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 2

Author(s): A.-C. Toffart , L. Sakhri , D. Moro-Sibilot

Le crizotinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase ALK administré par voie orale chez les patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) présentant un réarrangement EML4-ALK (echinoderm microtubule-associated protein-like 4 et anaplastic lymphoma kinase). Ce gène de fusion est mis en évidence par technique d’hybridation in situ par fluorescence sur tissu tumoral par une sonde break apart. Les essais de phase I à III ont montré un taux de contrôle de la maladie satisfaisant avec une toxicité acceptable. Le crizotinib est disponible en France dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation. Actuellement, de nouvelles thérapeutiques sont en cours de développement dans cette population de patients porteurs d’un CBNPC ALK+. Crizotinib is a small orally-administered ALK inhibitor for patients with non-small cell lung cancer with EML4-ALK rearrangement (echinoderm microtubule-associated protein-like 4 and anaplastic lymphoma kinase). This fusion gene is detected with a break apart fluorescence in situ hybridization (FISH) assay. Phase I to III trials have shown an interesting disease control rate and acceptable tolerability. Crizotinib is available in France under temporary use authorization. New potentially effective therapeutics in ALK-positive NSCLC are being developed.





L’oxygénothérapie humidifiée-réchauffée à haut débit : une nouvelle technique d’oxygénation chez l’adulte

Publication date: Available online 29 May 2013 Source:Revue des Maladies Respiratoires

Author(s): J.-P. Frat , V. Goudet , C. Girault

L’oxygénothérapie conventionnelle représente actuellement le traitement symptomatique de première intention de l’insuffisance respiratoire aiguë (IRA). Elle connaît cependant d’importantes limites qui ont conduit au développement de l’oxygénothérapie humidifiée et réchauffée à haut débit (OHD). L’OHD est une technique qui peut délivrer, à travers de canules nasales dédiées, jusqu’à 100 % de fraction inspirée en oxygène (FiO2) humidifié et réchauffé à un débit maximal de gaz de 70L/minute. Les caractéristiques techniques (couverture du débit inspiratoire instantané du patient, humidification réchauffée, interface) et les effets physiologiques (non dilution de la FiO2, effet pression expiratoire positive, lavage de l’espace mort pharyngé, diminution des résistances des voies aériennes) de cette technique permettent d’optimiser simplement et efficacement l’oxygénation délivrée avec une meilleure tolérance. Les données actuelles, essentiellement observationnelles, suggèrent que l’OHD peut s’adresser à la prise en charge initiale de l’IRA hypoxémique, notamment dans ses formes les plus sévères. Ses indications, seule ou associée à la ventilation non invasive, pourraient potentiellement concerner différentes situations d’IRA (postopératoire, post-extubation, soins palliatifs), voire la pratique de gestes techniques invasifs. Cependant, si les études actuelles s’avèrent très encourageantes, des essais randomisés sont encore nécessaires pour démontrer que l’OHD permet notamment d’éviter le recours à l’intubation endotrachéale dans la prise en charge de l’IRA. Currently conventional oxygen therapy is the first choice symptomatic treatment in the management of acute respiratory failure (ARF). However, conventional oxygen therapy has important limitations which have lead to the development of heated and humidified high-flow nasal oxygen therapy (HFNO). HFNO is an innovative technique that can deliver, through special nasal cannulae, up to 100% of the inspired fraction (FiO2) with heated and humidified oxygen at a maximum flow of 70L/min. The characteristics of this technique (overcoming the patient's spontaneous inspiratory flow, heated humidification,) and its physiological effects (no dilution of FiO2, positive end-expiratory pressure, pharyngeal dead-space washout, decrease in airway resistance), allow efficient optimization of oxygenation with better tolerance for patients. Current data, mainly observational, show that HFNO could be used particularly for the management of hypoxemic ARF, notably in the more severe forms. Indications for using HFNO, alone or in association with noninvasive ventilation, are potentially very broad and may involve different types of ARF (post-operative, post-extubation, palliative care) and even the practice of invasive technical procedures (bronchial fibroscopy). However, though current studies are very encouraging and promise a clinical benefit on patient outcomes, randomized trials are still needed to demonstrate that HFNO avoids the need for endotracheal intubation in the management of ARF.





Voies aériennes distales : histologie normale et lésions anatomopathologiques

Publication date: April 2013 Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 30, Issue 4

Author(s): M. Kambouchner

Les lésions des voies aériennes distales (VAD) s’observent dans un grand nombre d’affections pulmonaires, la plupart infectieuses ou dues au tabac. Elles sont tantôt isolées, ou plus souvent associées à l’atteinte d’autres éléments de la structure pulmonaire comme les bronches, le parenchyme alvéolaire et la plèvre. Les lésions élémentaires qui en constituent le substratum sont en nombre limité. Une même lésion est donc représentée dans une grande variété de situations cliniques. Il n’y a pas de corrélation dans chaque cas entre la sévérité de l’atteinte des VAD constatée par le pathologiste et le retentissement clinique et fonctionnel de la bronchiolite. Telles qu’elles sont observées par le pathologiste, les lésions bronchiolaires peuvent être subdivisées en trois catégories : (1) des motifs lésionnels simples et non spécifiques, infraradiologiques (bronchiolites – cellulaires, folliculaires, granulomateuses, oblitérantes, constrictives) qui ne sont jamais exclusifs d’un cadre clinique en particulier, (2) des lésions plus spécifiques comme la bronchiolite respiratoire du fumeur ou les modifications histologiques de l’asthme, (3) des lésions bronchiolaires dans le cadre de pathologies dites « interstitielles » de systématisation centrolobulaire prédominante, concernant les VAD et le parenchyme alvéolaire et atteignant la définition radiologique. Après un rappel des données histologiques normales des bronchioles, cette revue décrit et commente dans leur diversité les lésions histopathologiques des VAD. Lesions of the small airway are observed in a wide variety of pulmonary conditions, most of which are due to infection, tobacco and connective tissue diseases. They are sometimes isolated or, more often, associated with involvement of other pulmonary structures such as the bronchi, the lung parenchyma and the pleura. The pathological spectrum of the bronchiolar response to injury is relatively limited. Thus, the same lesion is observed in various clinical settings. There is no correlation between the severity of the small airway involvement seen by the pathologist and the clinical and functional manifestations of bronchiolitis. The causes of bronchiolitis may be classified on a clinical basis, on aetiology or on histological appearance, yet no single classification appears to be suitable. An integrated clinical, radiological, functional and histological approach is needed. As they are seen by the pathologist microscopically, small airway lesions may be subdivided into three categories: (1) simple nonspecific lesions (bronchiolitis – cellular, follicular, granulomatous, obliterative, constrictive) that are never exclusively related to one clinical picture, (2) or displaying a more specific pattern like the respiratory bronchiolitis of the smoker or the histolgical changes of asthma, (3) bronchiolar lesions in conditions described as “interstitial”, predominantly centrilobular, involving the small airways and the lung parenchyma, and visible radiologically. After recalling the normal histological appearances of the bronchioles, this review describes the diversity of the histopathological lesions of the small airways.





La pratique sportive en salle serait-elle un facteur de risque de rhinite allergique ?

Publication date: Available online 18 April 2013 Source:Revue des Maladies Respiratoires

Author(s): M. Denguezli Bouzgarou , M. Ben Ali , A. Ben Salem , S. Gaied , C. Aouichaoui , J.-F. Dessanges , Z. Tabka

Introduction La prévalence de la rhinite allergique est en augmentation incontestable chez les sportifs de haut niveau. Les données chez les sportifs occasionnels pratiquant dans les locaux fermés restent cependant contradictoires. Notre objectif est de préciser si la pratique occasionnelle du sport dans une salle de fitness est un facteur de risque de rhinite allergique. Méthodes Cinquante sportifs occasionnels ont été inclus. Un questionnaire validé de dépistage de la rhinite allergique et une batterie de tests cutanés aux pneumallergènes ont été réalisés chez tous les participants. Les symptômes nasaux, le débit de pointe inspiratoire nasal (DPIN) et la fonction pulmonaire ont été évalués au repos et après l’exercice. Résultats Trente-deux pour cent des participants étaient atopiques et 18 % souffraient de rhinite allergique. Cette prévalence est proche de celle de la population générale (16,9 %). Après l’exercice, la prévalence des symptômes nasaux et la fonction ventilatoire étaient inchangées et une augmentation significative du DPIN a été observée chez 70 % des participants. Conclusions La pratique occasionnelle du sport dans une salle de fitness n’est pas un facteur de risque d’atopie ou de rhinite allergique ; elle induit en revanche une augmentation de la perméabilité nasale et ce, aussi bien chez le sujet sain que rhinitique. Introduction The high prevalence of allergic rhinitis that occurs in elite athletes has been extensively investigated. However, data among recreational athletes practicing indoor activities remain contradictory. The aim of the present study was to determine whether taking part in gym based sporting activities constitutes a risk factor for allergic rhinitis in recreational athletes. Methods A group of 50 recreational athletes was examined. A specific questionnaire for the screening of allergic rhinitis and a battery of skin prick-tests to aeroallergens were administered to each participant. Measurements of nasal symptoms, peak nasal inspiratory flow (PNIF) and lung function were also obtained before and after a training session. Results Thirty-two percent of the participants were atopic, 18% suffered from allergic rhinitis. This prevalence is similar to that of the general population (16.9%). After exercise, nasal symptom prevalence did not change significantly. However, an improvement in nasal inspiratory flow was observed in 70% of the participants. No statistically significant change in lung function was noticed. Conclusions Our results showed that the occasional practice of sport in the gyms does not constitute a risk factor for atopy or allergic rhinitis. However, this kind of activity induces an increase in the nasal patency of both the healthy and the rhinitic subjects.





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