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Budesonide/formoterol maintenance and reliever therapy in primary care asthma management: effects on bronchial hyperresponsiveness and asthma control (Free Fulltext)

Roland Riemersma, Dirkje Postma, Thys van der Molen

Prise en charge des toux chroniques difficiles en médecine générale et attente des médecins généralistes

Publication year: 2011
Source: Revue de Pneumologie Clinique, Available online 18 October 2011

S. Chomette-Ballereau, L. Bertoletti, N. Glas, P. Frappé, F. Costes, ...

La toux chronique, motif fréquent de consultation en médecine générale, pose des problèmes dignostiques comme thérapeutiques. Peu de données existent sur leur prise en charge en médecine générale ainsi que sur les attentes des praticiens envers leurs correspondants spécialistes. La prise en charge en médecine générale de patients avec toux chronique, adressés spécifiquement en pneumologie, a été analysée par le biais d’un questionnaire, et l’avis des médecins traitants sur leur pratique professionnelle a été recueilli par téléphone. Les 34 patients sont principalement des femmes, l’âge moyen est supérieur à 50 ans et la majorité sont non-tabagiques. Plus d’une fois sur deux, l’histoire médicale est ancienne (plus de 6 mois) occasionnant plusieurs consultations (plus de 5). La majorité des patients ont reçu un traitement dès la première consultation, principalement des antitussifs, des corticoïdes puis des bronchodilatateurs. Huit fois sur dix une radiographie pulmonaire a été réalisée. Par ordre décroissant, les avis spécialisés demandés étaient ORL ou pneumologique, gastro-entérologique, allergologique ou cardiologique. La majorité des patients se déclare satisfaits de la prise en charge en médecine générale, malgré des symptômes persistants. Vu des médecins généralistes, la toux chronique reste majoritairement problématique. Leur principale attente – en adressant le patient à un spécialiste – était un diagnostic étiologique précis. À la question « À l’avenir, de quoi pensez-vous qu’il vous serait le plus utile de disposer ? », la réponse « algorithme étiologique simple » est arrivée devant « un traitement efficace ». Bien que la persistance du symptôme motive de nombreuses consultations, la demande principale des médecins traitants est l’élaboration d’un algorithme diagnostic précis.Chronic cough represents a persistent dilemma, for general practitioner (GP), inducing a lot of medical investigations. Few data are available about French GP practice and their expectancy from cough specialists. We studied management in primary care and impressions of GP of patients with chronic cough. Thirty-four patients were studied. They were mostly women, mean age was above 50 years-old, and the waste majority of patients were non-smokers. Halftime, the symptom was persistent (more than 6 months), had promoted numerous medical consultations (more than 5). Drugs were prescribed since the first visit for the majority of patients, principally cough-sedation drugs, steroids and bronchodilatators. A chest radiography was realized in almost all patients. Advices were asked (with a decreasing frequency) to physicians specialized in: ear-nose-throat or respiratory, gastroenterology, allergy, or cardiology. The majority of patients were satisfied of their GP, despite persistent symptoms. From the point of the GP, chronic cough remains a relentless dilemma. Their main purpose, when they addressed their patient to a specialized physician, was to obtain an etiologic diagnosis. When they were asked “which tool will be more adequate for you in the next future?”, the preferred response was “a simple etiologic algorithm”. Despite persistent symptoms, inducing furthers medical consultations, the main ask from GP was to promote a simple etiologic algorithm.

Symptômes et histoire naturelle de la BPCO : rôle des voies aérienne distales

Publication year: 2011
Source: Revue des Maladies Respiratoires, Available online 28 October 2011

A. Chaouat, F. Chabot, D. Dusser

L’histoire naturelle de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) se caractérise par une progression plus ou moins rapide de l’obstruction bronchique, une altération de la qualité de vie et un risque accru de mortalité. Les symptômes de la BPCO sont dominés par la toux, l’expectoration et la dyspnée dont la présence et l’intensité sont variables et inconstantes d’un sujet à l’autre au cours de l’évolution de la maladie. Les symptômes et l’histoire naturelle de la BPCO sont la résultante de lésions des voies respiratoires associant des modifications structurales et une inflammation qui débutent et prédominent au niveau des voies aériennes distales (VAD). Cet article examine les relations entre les symptômes et l’histoire naturelle de la BPCO à la lumière des grandes études de cohorte publiées dans la littérature. Le rôle des VAD dans l’apparition et l’intensité des symptômes et l’histoire naturelle de la BPCO est difficile à préciser. Nous avons tenté de cerner ce rôle à la lumière des travaux ayant étudié soit les relations entre les lésions anatomopathologiques des VAD et le phénotype clinique des patients, soit les formes précoces de BPCO où l’atteinte des VAD est prédominante. Ces données suggèrent l’intérêt de thérapeutiques ciblant précocement les modifications structurales et l’inflammation des VAD chez les patients atteints de BPCO.Symptoms and natural history of COPD: role of the distal airways. The natural history of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) is characterized by a progressive worsening of airway obstruction and health-related quality of life, and an increased risk of death. Symptoms of COPD are dominated by cough, sputum production and dyspnoea whose intensity varies between individuals and during the progression of the disease. The symptoms and natural history of COPD result from damage to the airways, including remodelling and inflammation, which commence and are predominant in the distal airways (DA). This article examines the relationship between symptoms and the natural history of COPD in the light of large cohorts published in the literature. The role of the DA in the development and intensity of symptoms and in the natural history of COPD is difficult to define. We have attempted to examine this role using either published studies which have evaluated the relationship between lung structure and the clinical phenotypes of COPD or studies involving the earlier stages of the disease when damage to the DA are known to be predominant. These data suggest a potential role for early therapies targeting remodelling and inflammation in the distal airways of patients suffering from COPD.

Épidémiologie du cancer bronchique primitif : aspects classiques et nouveautés

Le cancer bronchique est la première cause de mortalité par cancer de par le monde représentant un peu plus de 18 % du total.

S’il existe encore une prédominance masculine, celle-ci s’estompe de plus en plus et, aux États-Unis, le cancer bronchique primitif est également la première cause de mortalité par cancer chez les femmes.

En France, il est passé au deuxième rang chez les femmes en 2005 après avoir été au sixième rang en 1975. L’âge médian au diagnostic diffère selon les pays, la politique de santé. Il se situe à 70 ans aux États-Unis et aux environs de 65 ans en France. La répartition par types histologiques s’est considérablement modifiée au cours des dernières décennies avec une prédominance de plus en plus marquée d’adénocarcinomes aux dépens du cancer épidermoïde.

Le facteur de risque principal reste le tabagisme actif mais la part attribuable à ce dernier est variable d’un pays à l’autre et d’un sexe à l’autre. Ainsi, au Japon, la grande majorité des cancers bronchiques chez les femmes n’est pas liée au tabagisme actif. Le tabagisme passif joue à côté du tabagisme actif un rôle nettement moins important, mais cependant non négligeable. Le cannabis a un rôle propre, difficile à évaluer car il est la plupart du temps mélangé à du tabac. Cependant, et malgré des différences très grandes avec la fumée de tabac, il multiplierait par, au moins, deux le risque de développer un cancer bronchique. Les facteurs professionnels ont longtemps été négligés et les cancers bronchiques d’origine professionnelle largement sous-déclarés.

Finalement, le cancer bronchique du non-fumeur retient de plus en plus l’attention et représente la septième cause de mortalité par cancer. Les facteurs de risque invoqués sont la pollution intérieure, la pollution extérieure, des facteurs hormonaux chez les femmes.

English Abstract : Lung cancer is the most common cause of cancer-related mortality throughout the world representing around 18% of the total.

There is still a male predominance but this is becoming less pronounced and in the US, lung cancer is now the most common cause of cancer-related mortality in women. In France, it had risen to second place in women in 2005 after having been in 6th place in 1975. Median age at diagnosis differs according to countries and health system and is around 70 years in the US and around 65 years in France. The distribution of histological subtypes has changed considerably during recent decades with an increasing frequency of adenocarcinoma at the expense of squamous cell carcinoma.

The main risk factor for lung cancer remains active tobacco smoking but the attributable risk of smoking varies from one country to another and according to gender. In Japan, the great majority of lung cancer in women is not attributable to active tobacco smoking. Environmental tobacco smoke exposure has a less important role than active tobacco smoking although it is not negligible. The specific impact of smoking cannabis is difficult to assess precisely as, in most cases, it is mixed with tobacco. However, despite important differences with tobacco smoke, cannabis exposure doubles the risk of developing lung cancer. Occupational risk factors have for a long time been neglected and thus occupational lung cancers have been under-reported. Finally, lung cancer in never-smokers is driving considerable interest as it represents by itself the 7th largest cause of mortality due to cancer.

Risk factors involved might be air pollution (indoors and outdoors) but also hormone replacement therapy in women.

Durée optimale du traitement anticoagulant au décours d’une embolie pulmonaire

La détermination de la durée optimale de traitement anticoagulant est dominée par l’analyse du risque de récidive thrombo-embolique observé après arrêt du traitement et du risque de complications hémorragiques lié à la poursuite du traitement.

Parmi les facteurs prédictifs de ces deux risques, les variables cliniques se révèlent déterminantes, tandis que les informations obtenues à partir des tests biologiques ou morphologiques apparaissent marginales. Ainsi, le risque de récidive thrombo-embolique est faible lorsque l’épisode initial est « provoqué » par un facteur de risque majeur réversible ; un traitement court de trois mois est alors suffisant. Chez les patients ayant développé une embolie pulmonaire idiopathique (absence de facteur de risque apparent) ou en association avec un facteur de risque persistant, tel un cancer, le risque de récidive est élevé ; un traitement prolongé de six mois minimum est alors nécessaire. Au décours de cette première analyse, la durée de traitement est ensuite modulée sur la présence ou l’absence de certains facteurs additionnels (présence d’une thrombophilie majeure, persistance d’une hypertension artérielle pulmonaire ou gravité de l’épisode). En cas de risque hémorragique élevé, la durée doit être diminuée. Si l’embolie pulmonaire est survenue en association avec un cancer, la durée doit être prolongée au-delà de six mois tant que le cancer est actif ou en cours de traitement.

Toutefois, des incertitudes demeurent concernant l’impact de certains facteurs cliniques et paracliniques, ainsi que la durée optimale de traitement d’une embolie pulmonaire idiopathique ; la conduite d’essais randomisés comparant différentes durées de traitement demeure nécessaire.

English Abstract : The optimal course of oral anticoagulant therapy is determined according to the risk of recurrent venous thromboembolism after stopping therapy and the risk of anticoagulant-related bleeding.

Clinical risk factors appear to be important in predicting the risk of recurrence whereas the influence of biochemical and morphological tests is uncertain. The risk of recurrent venous thromboembolism is low when the initial episode was provoked by a reversible major risk factor (surgery): 3 months of anticoagulation is sufficient. Conversely, the risk is high when venous thromboembolism was unprovoked or associated with persistent risk factor (cancer): 6 months or more prolonged anticoagulation is necessary. After this first estimation, the duration of anticoagulation may be modulated according to the presence or absence of certain additional risk factors (major thrombophilia, chronic pulmonary hypertension, massive pulmonary embolism): 6 months if pulmonary embolism was provoked and 12 to 24 months if pulmonary embolism was unprovoked. If the risk of anticoagulant-related bleeding is high, the duration of anticoagulation should be shortened (3 months if pulmonary embolism was provoked and 3 to 6 months if it was unprovoked). Lastly, if pulmonary embolism occurred in association with cancer, anticoagulation should be conducted for 6 months or more if the cancer is active or treatment is on going.

Despite an increasing knowledge of the risk factors for recurrent venous thromboembolism, a number of issues remain unresolved. Randomised trials comparing different durations of anticoagulation are needed.

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