Login to your account

Username *
Password *
Remember Me

Blog With Right Sidebar

Traitement des récidives de tuberculose pulmonaire

Publication year: 2012
Source:Revue de Pneumologie Clinique

J. Ben Amar, H. Racil, M. Mami, S. Cheikh Rouhou, M. Zarrouk, A. Chabbou

Introduction La tuberculose (TB) sévit à l’état endémique dans le monde. Elle est préoccupante, étant donné les difficultés de sa prise en charge et sa mortalité élevée. Cela nous a amené à analyser la prise en charge thérapeutique et l’évolution des patients ayant eu au moins une récidive tuberculeuse. Patients et méthode Étude rétrospective à partir des dossiers de 64 patients, analysés lors de la première atteinte tuberculeuse (groupe A1) et au moment de la récidive (groupe A2). Le groupe témoin (T) est constitué de patients ayant eu une TB confirmée, sans notion de récidives. Résultats L’étude des données de l’antibiogramme a montré que le taux de multirésistance était plus important en cas de récidive (21,1 % vs 3 %, p <0,05), ainsi que le taux de polyrésistance. La durée moyenne du traitement pour les groupes A1, A2 et T était de 8,63 mois, 9,79 mois et 7,08 mois. Les effets indésirables liés au traitement étaient significativement plus fréquents chez le groupe A2 comparé au groupe T (76,1 % vs 41,2 % ; p <0,001). Conclusion Tout patient tuberculeux, notamment en cas de récidive tuberculeuse, doit bénéficier d’une prise en charge particulière avec un schéma thérapeutique adapté. Introduction Tuberculosis (TB) is a greatest public health problem of the world. This work aims to study the antituberculous treatment and the evolution of the patients with recurrent tuberculosis. Patients and method The study is a retrospective study on 64 patients with recidivant pulmonary TB: A1 group: at the first TB attack; A2 group: at the time of recidivant TB, and 105 controls patients with confirmed TB without recidive. Results Multidrug-resistant TB is more frequent with recidivant TB (21.1% vs 3%, P <0.05) and also extensively drug-resistant. Antituberculous treatment duration in group A1, A2 and T was respectively 8.63 months, 9.79 months, and 7.08 months. Antituberculous drug complications were more frequent in group A2 compared to group T (76.1% vs 41.2%; P <0.001). Conclusion All tuberculous patients, specially recidivant TB, should benefit of particular care and drug protocol adaptation.




Faisabilité d’un dépistage de la BPCO aux urgences

Introduction The COPD is a stake of public health because of its prevalence in the world, its morbi-mortality and its considerable cost (2,2 billion euros/year in France). An early screening allows for a fast and effective intervention. Material and method The prospective study with in the emergency department of Roanne included smokers and ex-smokers, more than 10PY for the 40 years old and older, more than 20PY for the others, and/or symptomatic of COPD. Screening rested on a questionnaire filled out by the patient. Are excluded patients already diagnosed with COPD. This screening is carried out with the FEV1/FEV6. The criterion of principal judgment rests on the time taken for screening and acceptability by the patients. Results One hundred and twenty-two patients were included, 6.5% refused screening. The average time of screening was 4,8minutes. There were 27 positive patients with the FEV1/FEV6, 14 came to make the classic spirometry. Only 10.53% have a FEV1/FEV6<0.73. On the whole, 15.86% do not have a COPD, 75,25% are at the risk of COPD, 5,94% have a COPD stage 1, 1,98% are stage 2, 0.99% stage 3 and none stage 4. Discussion The study thus showed that a screening of the COPD in the emergency rooms is possible because of the simple and reproductible process. Its shows, however its limits since the number of inclusion decrease during days of strong attendance in emergency rooms. Conclusion The screening of the COPD as foreseen in the study is possible. Introduction La morbi-mortalité de la BPCO, enjeu majeur de santé publique, est améliorée par un dépistage précoce. Cette étude évalue la faisabilité d’un dépistage de la BPCO dans un service d’urgences. Matériel et méthode Une étude prospective monocentrique (service d’urgences de Roanne) a inclus, entre le 5 décembre 09 et le 28 février 2010, les patients fumeurs, actifs ou non, (âge supérieur à 39ans et de plus de 10PA, ou plus de 20PA quel que soit l’âge), et/ou symptomatiques de BPCO, en excluant les patients BPCO connus. Le dépistage repose sur un questionnaire rempli par le patient assisté par un tiers, associé à une mesure du VEMS/VEM6 à l’aide d’un néo6 (mini-spiromètre portatif). Le critère de jugement principal étant le temps nécessaire au dépistage et le pourcentage de refus par les patients. Résultats Cent vingt-deux patients ont été inclus ; 6,5 % ont refusé le dépistage. Le temps moyen du dépistage est de 4,8minutes. Parmi les 27 patients ayant un rapport VEMS/VEM6 inférieur à 0,80 % avec le néo6 ; 14 sont venus faire une EFR. Seuls 10,53 % ont un VEMS/VEM6 inférieur à 0,73 % à l’EFR. Au total : 15,86 % n’ont pas de BPCO, 75,25 % sont à risque de BPCO, 5,94 % ont une BPCO stade 1, 1,98 % de stade 2, 0,99 % de stade 3, 0 % de stade 4. Discussion L’étude montre qu’un dépistage efficace de la BPCO aux urgences est possible grâce à un moyen simple, reproductible et peu chronophage. Elle montre aussi des limites : notamment un taux d’inclusion diminuant les jours de forte affluence aux urgences (probablement par manque de temps). Conclusion Le dépistage de la BPCO comme entrevu dans l’étude est faisable.

Prise en charge des toux chroniques difficiles en médecine générale et attente des médecins généralistes

Few data are available about French GP practice and their expectancy from cough specialists. We studied management in primary care and impressions of GP of patients with chronic cough. Thirty-four patients were studied. They were mostly women, mean age was above 50years-old, and the waste majority of patients were non-smokers. Halftime, the symptom was persistent (more than 6months), had promoted numerous medical consultations (more than five). Drugs were prescribed since the first visit for the majority of patients, principally cough-sedation drugs, steroids and bronchodilatators. A chest radiography was realized in almost all patients. Advices were asked (with a decreasing frequency) to physicians specialized in: ear-nose-throat or respiratory, gastroenterology, allergy, or cardiology. The majority of patients were satisfied of their GP, despite persistent symptoms. From the point of the GP, chronic cough remains a relentless dilemma. Their main purpose, when they addressed their patient to a specialized physician, was to obtain an etiologic diagnosis. When they were asked “which tool will be more adequate for you in the next future?”, the preferred response was “a simple etiologic algorithm”. Despite persistent symptoms, inducing furthers medical consultations, the main ask from GP was to promote a simple etiologic algorithm.

La toux chronique, motif fréquent de consultation en médecine générale, pose des problèmes dignostiques comme thérapeutiques. Peu de données existent sur leur prise en charge en médecine générale ainsi que sur les attentes des praticiens envers leurs correspondants spécialistes. La prise en charge en médecine générale de patients avec toux chronique, adressés spécifiquement en pneumologie, a été analysée par le biais d’un questionnaire, et l’avis des médecins traitants sur leur pratique professionnelle a été recueilli par téléphone. Les 34 patients sont principalement des femmes, l’âge moyen est supérieur à 50ans et la majorité sont non-tabagiques. Plus d’une fois sur deux, l’histoire médicale est ancienne (plus de six mois) occasionnant plusieurs consultations (plus de cinq). La majorité des patients ont reçu un traitement dès la première consultation, principalement des antitussifs, des corticoïdes puis des bronchodilatateurs. Huit fois sur dix une radiographie pulmonaire a été réalisée. Par ordre décroissant, les avis spécialisés demandés étaient ORL ou pneumologique, gastro-entérologique, allergologique ou cardiologique. La majorité des patients se déclare satisfaits de la prise en charge en médecine générale, malgré des symptômes persistants. Vu des médecins généralistes, la toux chronique reste majoritairement problématique. Leur principale attente – en adressant le patient à un spécialiste – était un diagnostic étiologique précis. À la question « À l’avenir, de quoi pensez-vous qu’il vous serait le plus utile de disposer ? », la réponse « algorithme étiologique simple » est arrivée devant « un traitement efficace ». Bien que la persistance du symptôme motive de nombreuses consultations, la demande principale des médecins traitants est l’élaboration d’un algorithme diagnostic précis. Chronic cough represents a persistent dilemma, for general practitioner (GP), inducing a lot of medical investigations.

Pathologie lymphatique thoracique primitive de l’adulte

Current classification distinguishes lymphangioma (solitary tumor), lymphangiectasies (dilatation), lymphangiomatosis (proliferation) and lymphatic dysplasia syndrome (dysplasia). Classifications’ efforts and radiologic progress may lead to an improvement in the management of these patients.

Les pathologies primitives des lymphatiques thoraciques sont rares et demeurent trop souvent mal connues. La classification actuelle distingue les lymphangiomes (tumeur solitaire) des lymphangiectasies (dilatation), lymphangiomatoses (prolifération), et syndromes de dysplasie lymphatique (dysplasie). Les patients atteints de pathologie primitive des lymphatiques thoraciques bénéficient de progrès nosologiques et radiologiques, qui pourraient modifier la prise en charge de ces pathologies rares.
Primary thoracic lymphatic diseases are both infrequent and probably under diagnosed.

An Overnight Increase in CO2 Predicts Mortality in Sleep Disordered Breathing

Conclusions : An overnight increase in CO2 and evening hypoxaemia are independent mortality predictors in SDB. A low minimum SpO2 identifies patients in whom morning and evening arterial blood gases are beneficial.

Search