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Lymphographie par résonance magnétique thoracique

Publication date: Available online 15 April 2013
Source:Revue de Pneumologie Clinique

Author(s): L. Arrivé , S. Derhy , S. El Mouhadi , N. Colignon , Y. Menu , C. Becker

La lymphographie par résonance magnétique se sert de séquences très pondérées en T2 pour obtenir une représentation anatomique des structures contenant des liquides stationnaires ou présentant une vitesse de déplacement faible. Il est ainsi possible d’analyser les structures canalaires lymphatiques sans aucune injection de produit de contraste. Les lymphatiques rétropéritonéaux, la citerne de Pecquet, le canal thoracique sont très régulièrement visualisés. Il est donc possible en lymphographie par résonance magnétique d’obtenir une représentation anatomique de bonne qualité des structures lymphatiques thoraciques. La lymphographie par résonance magnétique peut également être utilisée pour le bilan étiologique des chylothorax, l’évaluation des lymphangiomes kystiques thoraciques ou pour certaines maladies lymphatiques complexes intéressant la région thoracique. Il faut cependant signaler qu’il s’agit d’une technique en devenir dont les résultats s’amélioreront avec les progrès technologiques des systèmes d’IRM. Lymphangio-MRI is a non-invasive technique that allows the precise imaging of thoracic lymphatic vessels without contrast-enhancing agents. This technique is still in progress, and will benefit from better knowledge of thoracic lymphatic diseases and further improvement of MRI spatial resolution.




Bévacizumab en oncologie thoracique : résultats et aspects pratiques

Publication date: Available online 15 April 2013
Source:Revue de Pneumologie Clinique

Author(s): É. Dansin , S. Cousin , G. Lauridant , B. Mennecier

Le bévacizumab (Avastin®) est le premier et le seul anti-angiogénique ayant une indication dans le traitement de première ligne du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique. Nous proposons de présenter les résultats du bévacizumab en oncologie thoracique et d’aborder les aspects pratiques de sa prescription. Bevacizumab (Avastin®) is the first antiangiogenic therapy approved in non-small cell lung cancer (NSCLC). It is also currently the only agent in this family approved in NSCLC. This review focuses on results of clinical trials assessing bevacizumab in thoracic oncology. It also provides to clinicians practical advices for its prescription.




La réhabilitation respiratoire : évaluation de deux types de prise en charge, ambulatoire versus domicile

Publication date: February 2013
Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 1

Author(s): J.-M. Grosbois , O. Le Rouzic , E. Monge , F. Bart , B. Wallaert

Introduction La prise en charge globale et personnalisée en réhabilitation respiratoire (RR) des patients présentant une maladie respiratoire chronique est efficace quel que soit le lieu de réalisation. L’objectif de cette étude observationnelle prospective était de comparer deux types de prise en charge dans un centre de réhabilitation ambulatoire, versus une structure de réhabilitation à domicile. Méthodes Au total, 286 patients ont été pris en charge : 137 patients en ambulatoire (âge : 61,2±10,8ans, IMC : 28,7±7,1), 149 à domicile (âge : 62,9±12ans, IMC : 26,1±6,6). Le choix entre ambulatoire et domicile était fonction de l’éloignement du centre et des souhaits du patient. La prise en charge ambulatoire se faisait par groupe de six patients, quatre fois par semaine pendant six semaines. À domicile elle était individuelle, une fois par semaine pendant huit semaines avec poursuite des activités physiques en autonomie les autres jours de la semaine selon un plan d’action individualisé. Les programmes d’éducation thérapeutique (ETP) et de soutien psycho-social étaient identiques dans les deux structures. Le bilan comportait l’évaluation de la tolérance à l’effort par test de stepper de six minutes (TS6), de l’anxiété et la dépression et de la qualité de vie. Résultats Il n’y a eu aucun incident ou accident lors de la RR dans les deux structures. L’intolérance à l’effort était significativement plus marquée au TS6 chez les patients du domicile (332,9±154,8 coups versus 460,2±137,9, p <0,01). L’ensemble des paramètres étudiés, sauf pour le score Hospital Anxiety Depression (HAD) en centre, était amélioré de façon significative (p <0,001) après le stage. L’évolution des différents scores n’était pas significativement différente entre les groupes ambulatoire versus domicile. Conclusion La RR de patients atteints de maladies respiratoires chroniques non sélectionnées est aussi sûre et efficace à domicile qu’en centre ambulatoire sur la tolérance à l’effort et la qualité de vie. La RR à domicile est une alternative à la prise en charge ambulatoire pourvu que l’ensemble des activités, réentraînement à l’effort, ETP et accompagnement psycho-social, soit réalisé. Introduction The comprehensive care and personalized pulmonary rehabilitation (PR) of patients with chronic respiratory disease is effective regardless of the place of performance. The objective of this prospective observational study was to compare two types of care in an outpatient rehabilitation center, versus a home-based PR. Methods Two hundred and eighty-six patients were supported : 137 patients were included in outpatients (age : 61.2±10.8years, BMI: 28.7±7.1), 149 in home-based PR (age: 62.9±12years, BMI: 26.1±6.6). The choice between outpatient and home was a function of distance from the center and the patient's wishes. The outpatient care was done in groups of six, four times a week for 6weeks. At home she was single, once a week for 8weeks with continued physical activity independently of the other days a week depending on individual action plan. The therapeutic education programs and psycho-social support were identical in both structures. The assessment included assessment of exercise tolerance test in 6minutes stepper (TS6), anxiety and depression and quality of life. Results There were no incidents or accidents during the PR in the two structures. The exercise intolerance was significantly higher in patients TS6 home (332.9±154.8 versus 460.2±137.9 counts, P <0.01). All the parameters studied, except for HAD score in the center, were improved significantly (P <0.001) after the course. The evolution of the different scores was not significantly different between the ambulatory versus home. Conclusion The PR of chronic respiratory unselected patients is as safe and effective at home or in outpatient center on exercise tolerance and quality of life. Home-based PR is an alternative to outpatient care as long as all activities, physical training, therapeutic education and psychosocial support, are achieved.




Prise en charge diagnostique et thérapeutique du mésothéliome pleural malin

Publication date: February 2013
Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 69, Issue 1

Author(s): J. Delourme , X. Dhalluin , A.B. Cortot , J.-J. Lafitte , A. Scherpereel

Le mésothéliome pleural malin (MPM) est une tumeur rare et agressive développée au niveau des surfaces mésothéliales de la cavité pleurale. L’exposition antérieure à l’amiante représente le principal facteur de risque de MPM. Les signes cliniques sont le plus souvent tardifs et non spécifiques. Le scanner thoracique, examen d’imagerie clé, montre habituellement une pleurésie (unilatérale) associée à un épaississement pleural nodulaire circonférentiel. La tomographie par émission de positions couplée au scanner (TEP-TDM) pourrait aider à différencier le MPM des tumeurs pleurales bénignes mais son utilisation pour le diagnostic de MPM n’est pas recommandée, de même que l’imagerie par résonnance magnétique thoracique ou les biomarqueurs sanguins ou du liquide pleural dont la mésothéline soluble toujours en évaluation. Le diagnostic est donc apporté par l’histologie avec une étude immunohistochimique obligatoire des biopsies pleurales obtenues idéalement par thoracoscopie. Le traitement du MPM repose essentiellement sur la chimiothérapie. La chirurgie, qu’elle soit de type pleurectomie décortication ou pneumonectomie extrapleurale, n’est pas recommandée en dehors d’un essai thérapeutique de même que la radiothérapie thoracique adjuvante. L’irradiation prophylactique des orifices de drains et cicatrices thoraciques, validée par les recommandations francophones de 2005, est cependant discutée au niveau international. Enfin, de nombreux travaux de recherche évaluent actuellement la place de thérapies ciblées et de biomarqueurs dans le MPM, ouvrant de nouvelles perspectives dans la prise en charge de ce cancer. Malignant pleural mesothelioma (MPM) is a rare and aggressive tumor issued from the mesothelial surface of the pleural space. A previous exposure to asbestos is the main risk factor of mesothelioma. Clinical signs are most of the time late and unspecific. Chest CT-scan, a key imaging procedure, usually shows a (unilateral) pleurisy associated with pleural nodular thickening. PET-scan associated with CT-scan may help to differenciate MPM from pleural benign tumors but it is not recommended for the diagnosis of MPM, as well as chest resonance magnetic imaging and blood or pleural fluid biomarkers, including soluble mesothelin still under investigation. The diagnosis of MPM is based on histology using essentially immunohistochemistry on pleural biopsies best obtained by thoracoscopy. The treatment of MPM relies mostly on chemotherapy. Surgery, pleurectomy/decortication or extrapleural pneumonectomy, is not recommended outside a clinical trial, as well as adjuvant chest radiotherapy. Prophylactic irradiation of chest scars and drains, validated by the French guidelines in 2005, is however highly discussed at the international level. Finally, numerous research studies presently assess the value of targeted therapies and biomarkers in MPM, opening new perspectives in the management of this cancer.




Prise en charge des exacerbations de BPCO : audit de pratique aux urgences

Publication date: Available online 3 April 2013
Source:Revue de Pneumologie Clinique

Author(s): R. Hernu , N. Eydoux , A. Peiretti , C. El-Khoury , D. Robert , L. Argaud , M. Armanet

Introduction La prise en charge des exacerbations aiguës de bronchopneumopathie chronique obstructive (EA BPCO) dans les services d’urgence français est mal connue, bien que des recommandations nationales existent. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective réalisée sur une période de dix semaines (12/01 au 22/03/2009), de type audit de pratique, sur la prise en charge des EA BPCO dans les services d’urgence du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône (RESUVal). Résultats La participation de 16 établissements de santé a permis l’étude de la prise en charge de 221 EA BPCO. La mesure de la fréquence respiratoire et la description de l’expectoration n’étaient mentionnées que dans 99 (45 %) dossiers médicaux. Concernant la prise en charge thérapeutique, 215 (97 %) patients ont bénéficié de l’administration d’oxygène, 209 (95 %) ont reçu des aérosols de bêta-2-mimétique et 176 (80 %) des aérosols d’anti-cholinergique. Une corticothérapie systémique et une antibiothérapie ont été prescrites pour respectivement 116 (52 %) et 123 (56 %) patients. La ventilation non invasive (VNI) a été utilisée chez seulement 59 % des patients avec un pH inférieur à 7,35. Conclusions Ces résultats montrent que la prise en charge des EA BPCO aux urgences pourrait probablement être améliorée en recueillant de manière systématique la fréquence respiratoire et les caractéristiques de l’expectoration des patients ou en généralisant la pratique de la VNI aux urgences dans cette indication. Introduction Acute exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) patients are major events in the history of this chronic respiratory disease. Their management in French emergency services is unknown, although national guidelines exist. Methods This is a descriptive audit study, over a 10 weeks period (12/01–22/03/2009), of the management of COPD exacerbations in the RESUVal (Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône, France) network emergency departments. Results The enrollement of 16 emergency units allowed the analysis of 221 exacerbations of COPD. Measurement of respiratory rate and description of the sputum were mentioned in only 99 (45%) medical records. The rest of the initial assessment was generally satisfactory. Regarding the therapeutic management, 215 (97%) patients received oxygen, beta-2-agonist aerosols were administrated for 209 (95%) patients and anticholinergic aerosols were used for 176 (80%) patients. A systemic corticosteroid and antibiotics were respectively prescribed for 116 (52%) and 123 (56%) patients. Non-invasive ventilation (NIV) was used in only 59% of patients presenting a pH<7.35. Conclusions These findings demonstrate that management of exacerbations of COPD could be improved through systematic patients’ respiratory rate and sputum characteristics recording or NIV utilization reinforcement.




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