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Infection à coronavirus (SARS-Cov-2) et Tabac
Pr Hafaoua Daghfous
Depuis le début de la pandémie, plusieurs études se sont intéressées à la relation tabac et COVID-19 à travers une évaluation du statut fumeur des patients infectés par le SARS-Cov-2.
Le tabac principal facteur de risque de nombreuses infections respiratoires et de maladies non transmissibles telles que le cancer broncho-pulmonaire, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), altère et fragilise le système immunitaire et ce sont les personnes souffrant de ces maladies qui sont les plus susceptibles de développer des formes graves d’infection COVID-19 avec éventuellement une mortalité plus élevée
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Webinaire sur l'infection Covid-19
Le samedi 6 juin 2020 à partir de 16h
- Quelles particularités de l'infection Covid-19 chez l'enfant ?
- L'infection Covid-19 : quels traitements disponibles et quelles pistes thérapeutiques futures ?
Animation : Pr Fatma Tritar ( Ariana) – Pr Nadia Mehiri (Marsa)
Intervenants : Pr Nadia Nathan (Paris) – Pr Loïc Kassegne (Strasbourg).
Le lien d'inscription vous sera communiqué bientôt.
Dans notre sélection de webinaires autour du thème de l'infection Covid, nous vous invitons à visionner ce webinaire Éthique de la recherche et COVID-19 tenu le 28 mai 2020, les deux autres sont accessibles via ces liens.
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Hydroxychloroquine : Méthodologie, données... Ce qui est reproché à l'étude parue dans The Lancet
Portant sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine, l'étude parue sur le Lancet concluait sur l'inefficacité de ce médicament en traitement du Covid-19.
Plus préoccupant encore, l'article pointait du doigt des risques cardiaques importants. Des conclusions qui ont entraîné la suspension de l'évaluation de la molécule dans l'essai Solidarity, mené par l'OMS.
Plusieurs dizaines de scientifiques (cliniciens, statisticiens, chercheurs), issus du monde entier ont adressé une lettre ouverte aux auteurs de l'étude et à l'éditeur de la revue The Lancet, réclamant plus de transparence sur les données de l'étude, remettant en cause la qualité des données et demandant un accès aux données par un comité indépendant.
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L'immunologie de COVID-19 : la modulation immunitaire est-elle une option de traitement?
Lancet Rheumatol 2020 - Online May 20, 2020
La réutilisation des médicaments approuvés est largement adoptée pour lutter contre les maladies émergentes telles que COVID-19, car ces médicaments ont des profils pharmacocinétiques et d'innocuité connus. Compte tenu de l'implication de l'hyperactivation immunitaire et du syndrome de détresse respiratoire aiguë dans les cas mortels de COVID-19, plusieurs médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARDS), tels que l'hydroxychloroquine et le tocilizumab, ont été proposés comme thérapies potentielles pour le traitement. de COVID-19. Dans cet article, les aspects immunologiques de COVID-19 et l'implication potentielle des (DMARDS) dans le traitement de cette maladie, sont discutés.
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Les cas asymptomatiques de Covid-19 seraient plus fréquents
BMJ Thorax, First published May 27, 2020
La prévalence d'une infection «silencieuse» asymptomatique serait beaucoup plus élevée qu'on ne le pense, révèle cette étude retraçant l'isolement forcé des passagers d'un navire de croisière pendant la pandémie actuelle.
L'étude a examiné 217 personnes en croisière à destination de l'Antarctique.
La première fièvre à bord a été signalée huit jours après le voyage.
Au cours des deux semaines suivantes, huit personnes ont dû être évacuées du navire car elles sont tombées malades, seulement 19% des patients présentaient des symptômes. 81% des personnes à bord testés positifs ne présentaient aucun symptôme.
Cette étude renforce la recommandation d'encourager tout le monde à porter des masques en public pour aider à prévenir la propagation du virus.
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Considérations éthiques pour les applications de traçage COVID-19
Nature. Published 28 May 27, 2020
Les technologies permettant d'alerter rapidement les personnes lorsqu'elles ont été en contact avec une personne porteuse du coronavirus SARS-CoV-2 font partie d'une stratégie visant à maîtriser la pandémie. Actuellement, au moins 47 applications de suivi des contacts sont disponibles dans le monde (voir go.nature.com/2zc1qhk). Ils sont déjà utilisés en Australie, en Corée du Sud et à Singapour, par exemple et réçement chez nous en Tunisie.
Ces applications fonctionnant sur un téléphone mobile, ils informent les gens qu'ils ont passé du temps près d'une personne atteinte du virus. Les contacts doivent alors répondre selon les règles locales, par exemple en s'isolant.
Les alertes rapides sont essentielles car le temps d'incubation du virus peut aller jusqu'à deux semaines.
Déployer une application de traçage sans considération éthique n'est pas acceptable, elle doit tenir compte des droits et libertés fondamentaux.
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Le monde est encore loin de l'immunité collective contre le coronavirus. New York Times. Published 28 May 27, 2020
Le coronavirus a encore un long chemin à parcourir. C’est le message d’une série de nouvelles études à travers le monde qui tentent de quantifier le nombre de personnes infectées. Le nombre officiel de cas sous-estime souvent considérablement le nombre d'infections à coronavirus. Mais dans de nouvelles études qui testent la population plus largement, le pourcentage de personnes qui ont été infectées jusqu'à présent est toujours inférieur à 10%. Les chiffres représentent une fraction du seuil connu sous le nom d'immunité collective, auquel le virus ne peut plus se propager largement.
Le seuil précis d'immunité collective pour le nouveau coronavirus n'est pas encore clair; mais plusieurs experts ont déclaré qu'ils pensaient que ce serait supérieur à 60%.
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