Quelle organisation pour la prise en charge des cancers thoraciques en 2008 ? Résultats d’une enquête sur les pratiques en oncologie thoracique en région Rhône-Alpes
Cette enquête, réalisée en 2008, a pour objectif de mieux connaître les conditions réelles de la pratique en cancérologie thoracique. Un questionnaire a été diffusé à l’ensemble des oncologues, pneumologues, radiothérapeutes et chirurgiens thoraciques de la région. Le taux de réponse est de 56 %.
Parmi, les répondeurs 46 % déclarent exercer l’oncologie thoracique (OT). La plupart des médecins exerçant l’OT sont pneumologues (62 %). La majorité d’entre eux (45 %) exercent en CHG/PSPH (centre hospitalier général ou établissement participant au service public hospitalier) ou en centre hospitalo-universitaire (CHU, 27 %). Toutefois, les praticiens avec l’activité la plus importante (nombre de nouveaux cas vus par an) exercent en CHU et en centre anticancéreux (CAC). Par ailleurs, 91 % participent régulièrement à une réunion de concertation pluridisciplinaire. Si les radiothérapeutes, pneumologues et chirurgiens y sont assidus, il n’en est pas de même pour les radiologues et, dans une moindre mesure, les anatomopathologistes. Il semble pourtant exister une excellente dynamique coopérative puisque 92 % des praticiens appartiennent à un réseau de soin. De même, plus d’un tiers collaborent au sein d’une structure coopérative de recherche et près de la moitié participent à des essais cliniques.
Ces résultats mettent en lumière la réalité de la pratique en Rhône-Alpes.
This survey, conducted in Rhône-Alpes region (France), aims to better understand the actual conditions of practice in thoracic oncology. A questionnaire was distributed to all oncologists, pulmonologists, radiotherapy physicians and thoracic surgeons in the region. Of 401 questionnaires, the response rate was 56%.
Among the responders 46% reported exercising the Thoracic Oncology (TO). Most physicians practicing TO are pulmonologists (62%). The majority (45%) are engaged in secondary hospital or university hospital (27%). However, practitioners with the most important activity exerts in university hospitals and cancer centre (71% of physicians practicing in secondary hospitals and 75% of those in private practice reported to manage fewer than 80 new NSCLC cases per year in structure). Furthermore, 91% are regularly involved in a multidisciplinary team. Radiation oncologist, pulmonologists and thoracic surgeons are assiduous to these meeting; however radiologists and, to a lesser extent, pathologists are less attentive. Moreover, 92% of practitioners belong to cancer networks. Similarly, over one third of working together in a cooperative clinical research institution and nearly half are involved in clinical trials (with nearly half in secondary hospital).
These results highlight the reality of practice in Rhône-Alpes and will serve as the basis for coordinating authorities to correct dysfunctions or monitor certain activities of interest (clinical trials).