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Traitement des récidives de tuberculose pulmonaire

August 2012
Publication year: 2012
Source:Revue de Pneumologie Clinique, Volume 68, Issue 4



Introduction La tuberculose (TB) sévit à l’état endémique dans le monde. Elle est préoccupante, étant donné les difficultés de sa prise en charge et sa mortalité élevée. Cela nous a amené à analyser la prise en charge thérapeutique et l’évolution des patients ayant eu au moins une récidive tuberculeuse. Patients et méthode Étude rétrospective à partir des dossiers de 64 patients, analysés lors de la première atteinte tuberculeuse (groupe A1) et au moment de la récidive (groupe A2). Le groupe témoin (T) est constitué de patients ayant eu une TB confirmée, sans notion de récidives. Résultats L’étude des données de l’antibiogramme a montré que le taux de multirésistance était plus important en cas de récidive (21,1 % vs 3 %, p <0,05), ainsi que le taux de polyrésistance. La durée moyenne du traitement pour les groupes A1, A2 et T était de 8,63 mois, 9,79 mois et 7,08 mois. Les effets indésirables liés au traitement étaient significativement plus fréquents chez le groupe A2 comparé au groupe T (76,1 % vs 41,2 % ; p <0,001). Conclusion Tout patient tuberculeux, notamment en cas de récidive tuberculeuse, doit bénéficier d’une prise en charge particulière avec un schéma thérapeutique adapté. Introduction Tuberculosis (TB) is a greatest public health problem of the world. This work aims to study the antituberculous treatment and the evolution of the patients with recurrent tuberculosis. Patients and method The study is a retrospective study on 64 patients with recidivant pulmonary TB: A1 group: at the first TB attack; A2 group: at the time of recidivant TB, and 105 controls patients with confirmed TB without recidive. Results Multidrug-resistant TB is more frequent with recidivant TB (21.1% vs 3%, P <0.05) and also extensively drug-resistant. Antituberculous treatment duration in group A1, A2 and T was respectively 8.63 months, 9.79 months, and 7.08 months. Antituberculous drug complications were more frequent in group A2 compared to group T (76.1% vs 41.2%; P <0.001). Conclusion All tuberculous patients, specially recidivant TB, should benefit of particular care and drug protocol adaptation.




Syndrome d’intolérance aux odeurs chimiques (SIOC) : un diagnostic à ne pas manquer. Épidémiologie, diagnostic, traitement

Available online 12 November 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires



Le syndrome d’intolérance aux odeurs chimiques (SIOC, MCS) est un ensemble de symptômes subjectifs variés, touchant plusieurs organes chez le même individu (brûlures buccales et pharyngées, dyspnée, asthénie, céphalées, difficulté de concentration…), qui se reproduisent à chaque exposition, surviennent pour des concentrations très faibles des substances incriminées, et qui n’entrent dans le cadre d’aucune affection organique connue. C’est l’une des facettes de l’intolérance environnementale idiopathique (IEI), l’autre étant l’intolérance aux champs électromagnétiques. Le point commun des produits responsables est leur odeur caractérisée : peintures, solvants, insecticides, détergents, eau de Javel, sprays, parfums, cosmétiques, plastique neuf… Tous les examens complémentaires sont normaux. Un auto-questionnaire standardisé (Quick Environmental Exposure and Sensitivity Inventory [QEESI©]) permet de confirmer le diagnostic et de quantifier la gravité du syndrome. Aucun traitement n’a fait la preuve de son efficacité ; une psychothérapie peut dans certains cas améliorer la qualité de vie. Il est important pour le praticien consulté (souvent un allergologue ou un pneumologue) de savoir poser le diagnostic et d’évaluer le retentissement social et professionnel qui peut devenir majeur du fait de l’impossibilité d’utiliser des substances odorantes et de séjourner ou de travailler auprès de personnes parfumées ou dans des locaux neufs. Multiple chemical sensitivity (MCS) is a chronic condition, which belongs to the group of medically unexplained syndromes. Patients (men as well as women) complain of many subjective symptoms such as nose and mouth irritation, sore throat, dyspnea, tiredness, dizziness, headache and concentration difficulties. Patient typically report at least four or five symptoms occurring when they are exposed to particular substances, at a very low concentration that usually does not cause symptoms or harm in normal individuals. The common feature of products that appear to be responsible (either occupational or domestic) is that they have a strong smell and include: solvent, paint, glue, tar, oil, pesticides, perfume, cosmetics and spray products. MCS is nowadays considered to be one aspect of idiopathic environmental intolerance (IEI) whose other main aspect is hypersensitivity to electromagnetic fields. If the diagnosis is suspected clinically it can be confirmed using the Quick Environmental Exposure and Sensitivity Inventory (QEESI©) self-questionnaire. MCS is often misdiagnosed as asthma or an allergic conditions which means that patients are frequently referred to respiratory and allergy specialists. Misdiagnosis can lead to many futile medical investigations. Psychotherapy can improve quality of life in some cases. Preventive measures are often ineffective and do not stop the condition worsening: hypersensitivity can spread to common environmental odors so that a few people become severely disabled and limited in their workplace as well as in private life. In France, 435 cases were registered in the university hospital occupational disease departments network (RNV3P) during the period 2007–2010. It is therefore important that every clinician be able to recognize the condition and ensure that their patients could get compensation when unable to go on working.




Voies aériennes distales et maladies de système

December 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 10



L’atteinte inflammatoire des voies aériennes distales ou bronchiolite associée aux maladies de système est essentiellement le fait du syndrome de Gougerot-Sjögren, de la polyathrite rhumatoïde et des maladies inflammatoires du tube digestif. La bronchiolite peut être de type cellulaire, souvent lymphomonocytaire, parfois associée à des follicules lymphoïdes, comme dans le syndrome de Gougerot-Sjögren. Elle peut aussi, notamment dans la polyarthrite rhumatoïde, être constrictive, avec fibrose péribronchiolaire, de moins bon pronostic, susceptible d’évoluer vers l’insuffisance respiratoire chronique. Le diagnostic de la bronchiolite doit être évoqué devant toute forme atypique d’asthme, ou « bronchites » récidivantes et la recherche par l’interrogatoire de manifestations extrarespiratoires ainsi que le dosage d’auto-anticorps, sont essentiels pour le diagnostic de la maladie de système. L’aspect tomodensitométrique couplé à l’évaluation des paramètres fonctionnels respiratoires permet le plus souvent de porter un diagnostic. Lorsque les formes sont sévères et/ou évolutives, des traitements associant corticoïdes et immuno-suppresseurs peuvent être proposés et sont souvent décevants. Dans ces cas, la transplantation pulmonaire chez les sujets jeunes doit être discutée. The association of inflammatory involvement of the distal airways or bronchiolitis and systemic diseases is essentially observed in Sjögren's syndrome, rheumatoid arthritis and chronic inflammatory bowel disease. Bronchiolitis may be mainly cellular in nature, often involving lympho-monocytic cells, and sometimes associated with lymphoid follicles, as in Sjögren's syndrome. It may also, particularly in rheumatoid arthritis, be constrictive, with peribronchiolar fibrosis. This type is associated with a worse prognosis, with possible progression to chronic respiratory insufficiency. The diagnosis of bronchiolitis should be suspected in any atypical form of asthma, or recurrent “bronchitis”, and it is essential to look for extrarespiratory symptoms and auto-antibodies to establish the diagnose of systemic disease. The CT appearances coupled with the evaluation of pulmonary function parameters usually lead to the diagnosis. In severe and/or rapidly progressive cases treatment-combining corticosteroids with immunosuppressive drugs may be prescribed, but often with disappointing results. In these cases, lung transplantation should be considered in young patients.




Changement climatique et pollinisation

December 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 29, Issue 10



Introduction Le réchauffement de la planète au cours des dernières décennies ne fait plus guère de doute, et il a des répercussions inévitables sur la pollinisation. L’opinion prévaut que la tendance va se poursuivre et même s’amplifier dans l’avenir. État des connaissances Un climat plus chaud a une forte probabilité d’anticiper les dates de floraison, d’allonger la saison pollinique et d’augmenter les concentrations de pollen dans l’air. Il peut également accroître le contenu allergénique des grains de pollen et entraîner un déplacement vers le nord, ou en altitude, de l’aire d’extension de certaines espèces. Des taux croissants de CO2 atmosphérique sont en outre susceptibles de renforcer ces diverses tendances. Perspectives Les prévisions sont inévitablement entachées d’incertitudes. Une meilleure compréhension de l’ampleur et du sens des changements affectant la pollinisation est indispensable si l’on veut quantifier le fardeau des allergies et modéliser les impacts à venir dans le cadre de différents scénarios d’évolution du climat. Conclusions Le changement climatique influence l’exposition de la population au pollen anémophile, ce qui peut affecter la prévalence et la sévérité des symptômes allergiques. Il y a là une préoccupation majeure de santé publique, qui requiert la mise en œuvre sans délai de stratégies appropriées d’adaptation. Introduction There is growing evidence to support an increase in air temperature over recent decades, with significant effects on aeroallergens such as pollen. It is generally accepted that the trend will continue, and become even more pronounced in the future. Background Global climate change is already affecting, and will continue to affect, with earlier floral initiation, the timing of the production of allergenic pollen. In addition, a warmer climate might lead to a longer pollen season and more days with high pollen counts. It could also increase the allergen content of pollens, and result in extension of plant species towards the poles and higher altitudes. Finally, rising levels of atmospheric CO2 are likely to reinforce these trends. Viewpoint These predictions are subject to uncertainties that may lead to outcomes that differ materially from what is expected. Understanding the magnitude and direction of the changes affecting pollinisation is critical in order to quantify the future allergic disease burden and model the impacts of different climate change scenarios. Conclusions Climate change influences the production, distribution, dispersion and allergenicity of anemophilous pollen and the growth and distribution of weeds, grasses and trees that produce it. These changes in aeroallergens and subsequent human exposure could affect the prevalence and severity of allergic disorders. There is, therefore, an important public health issue that requires development and implementation of appropriate response strategies without delay.




Asthme léger de l’enfant : données nouvelles et regain d’intérêt

Available online 12 November 2012
Publication year: 2012
Source:Revue des Maladies Respiratoires



L’asthme léger regroupe l’asthme intermittent et l’asthme persistant léger (APL) selon le Global Initiative for Asthma (GINA). Il représente plus de 75 % des asthmes de l’enfant. Ses manifestations ne sont pas dénuées de retentissement sur la qualité de vie. Le risque d’exacerbation est réel, comme celui de l’évolution vers un asthme plus sévère. C’est pourquoi, il est important de le reconnaître, de le traiter rapidement, et de rechercher et prendre en charge les facteurs de risque d’aggravation. Cependant, on observe encore un sous-diagnostic et donc un traitement insuffisant. L’inflammation bronchique et les phénomènes de remodelage sont présents dans l’asthme léger. Le traitement de référence de l’APL est la corticothérapie inhalée quotidienne, à faible dose. Ses bénéfices sont démontrés. À l’heure actuelle, le traitement intermittent par corticoïdes inhalés ne peut pas être recommandé chez l’enfant. According to the Global Initiative for Asthma (GINA) classification, mild asthma includes intermittent and mild persistent asthma. It represents more than 75% of asthmatic children. The symptoms and functional impact are well described. Mild asthma can lead to severe exacerbations. Progression to more severe disease may occur. Consequently, it is important to diagnose mild asthma, to initiate the appropriate treatment early, and to identify the risk factors for aggravation. Nevertheless, mild asthma is under-diagnosed and under-treated. Bronchial inflammation and remodeling are observed in mild asthma. A daily low-dose of inhaled corticosteroids is the reference treatment for mild persistent asthma. Intermittent inhaled corticosteroids cannot be recommended in children with mild persistent asthma.




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