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Évaluation de la ventilation non invasive préopératoire avant chirurgie de résection pulmonaire. Étude préOVNI GFPC 12-01

March 2013
Publication year: 2013
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 30, Issue 3



État des connaissances La chirurgie de résection pulmonaire est le traitement de choix des cancers bronchiques non à petites cellules de stade I et II. Malgré d’importants progrès dans la gestion de la période périopératoire et la spécialisation des équipes chirurgicales, ce traitement reste grevé d’une morbidité et d’une mortalité importantes. La ventilation non invasive (VNI) a démontré son efficacité dans les décompensations respiratoires hyper-capniques de BPCO. Elle améliore également les paramètres fonctionnels respiratoires et l’hématose lorsqu’elle est réalisée avant un geste chirurgical. L’objectif de l’étude préOVNI est de démontrer l’efficacité de la VNI préopératoire avant chirurgie de résection pulmonaire, sur la prévention des complications postopératoires respiratoires et cardiovasculaires, sur une population de patients à risque. Méthodes Étude randomisée contrôlée multicentrique en ouvert, coordonnée par le Groupe français de pneumocancérologie (GFPC), comparant sept jours minimum de VNI préopératoire à un traitement standard. Les patients inclus seront des patients devant bénéficier d’une lobectomie ou d’une segmentectomie pour cancer bronchique primitif et présentant un trouble ventilatoire obstructif ou restrictif, une obésité ou une insuffisance cardiaque chronique. Le critère primaire est un critère composite regroupant des complications respiratoires et cardiovasculaires postopératoires. Le nombre de sujets nécessaire est de 150 par bras, soit 300 patients au total. Résultats attendus Nous pensons que la VNI préopératoire peut réduire significativement le taux de complications postopératoires. Si cet objectif est atteint, la prise en charge préopératoire des patients pourrait être modifiée. Background Surgical resection is the best treatment for stage I and II non-small cell lung cancer. Despite an improvement in the perioperative management of cancer patients and specialization of surgical teams, morbidity and mortality remains significant. Non-invasive ventilation (NIV) is an effective therapeutic option in hypercapnic respiratory failure. It also improves functional and gasometric parameters when undertaken before surgery. The objective of the preOVNI study is to demonstrate that preoperative non-invasive ventilation for 7 days, at home, reduces the postoperative respiratory and cardiovascular complications of lung resection surgery, in a high-risk population. Methods A prospective, randomized, controlled open-labelled multicentric French study, under the supervision of the Groupe Français de Pneumocancérologie (GFPC), comparing 7 days of preoperative non-invasive ventilation with standard treatment. Inclusion criteria are: patients suitable for lobectomy or segmentectomy for primary bronchial carcinoma and presenting with obstructive or restrictive lung disease, obesity or chronic cardiac insufficiency. The primary criterion is a composite one, including all respiratory and cardiac complications. The number of patients is 150 in each treatment arm, 300 in total. Expected results We think that preoperative NIV will be able to reduce the rate of postoperative complications. If this objective is achieved, the management of these patients could be changed.




Syndrome emphysème – fibrose pulmonaire : histoire naturelle de la maladie. Évolution chronologique clinique, fonctionnelle respiratoire et scanographique

March 2013
Publication year: 2013
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 30, Issue 3



Introduction Le syndrome emphysème des sommets et fibrose pulmonaire des bases combinés (SEF) se caractérise par une dyspnée sévère non expliquée par les explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) révélant des volumes pulmonaires et des débits expiratoires subnormaux alors qu’au scanner s’associent à des degrés variables atteinte interstitielle et emphysème. Observation Il est rapporté le cas d’un homme présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive associée à des lésions d’emphysème sévères. On observe alors un trouble ventilatoire obstructif et une distension thoracique débutante. Cinq ans après ce diagnostic se développe une atteinte interstitielle fibrosante dont le pattern scanographique évoque une pneumopathie interstitielle non spécifique. Parallèlement, les débits expiratoires et les volumes pulmonaires tendent à se normaliser. Conclusion Lors de l’installation du SEF, on peut observer une correction de la baisse des débits expiratoires et de la distension thoracique liés à l’emphysème. Cette normalisation s’explique par le développement secondaire d’une fibrose qui s’oppose aux conséquences fonctionnelles de l’emphysème par l’augmentation de la force élastique et la perte de volume engendrées. Ce profil évolutif fonctionnel respiratoire est décrit pour la première fois chez un même patient et renforce l’hypothèse physiopathologique déjà décrite expliquant la quasi normalité des volumes pulmonaires et débit expiratoires au cours du SEF. Introduction The syndrome of combined basal pulmonary fibrosis and apical emphysema (CPFE) is characterised by severe dyspnoea not fully explained by pulmonary function tests that show subnormal lung volumes and expiratory flows while CT imaging reveals varying degrees of emphysema and interstitial fibrosis. Case report A man presented with chronic obstructive pulmonary disease associated with severe emphysema. Airflow obstruction was associated with early over-inflation. Five years later he developed interstitial fibrosis with CT appearances compatible with non-specific interstitial pneumonitis. Simultaneously, the decreased expiratory flows due to emphysema had become normal and the pulmonary distension had resolved. Conclusion When CPFE develops, the reduced expiratory flows and thoracic distension due to emphysema can resolve. These changes may be explained by the late development of interstitial changes, which balance the functional consequences of emphysema by an increase in elastic recoil and reduction in volume. This is the first case report that describes the evolutionary profile in a single patient. It reinforces the pathophysiological hypothesis that explains the normal pulmonary volumes and expiratory flows in CPFE.




Allergies croisées pollens–aliments

Available online 23 January 2013
Publication year: 2013
Source:Revue des Maladies Respiratoires



Introduction Les associations d’allergies alimentaires et de pollinoses sont nombreuses, elles impliquent les pollens d’arbres, de graminées et d’herbacées, d’une part, et de nombreux végétaux comestibles, d’autre part, dont l’ingestion provoque soit un syndrome oral, soit des manifestations plus sévères telles qu’urticaire, œdème de Quincke, asthme, voire choc anaphylactique. État des connaissances Les bases moléculaires des allergies croisées pollens–aliments sont de mieux en mieux connues : les principaux allergènes croisants sont les allergènes de la famille de Bet v 1, allergène majeur du pollen de bouleau, qui sont présents dans de nombreux fruits mais aussi dans des graines, les profilines présentes dans tous les pollens, les fruits et certains légumes. Ces deux familles d’allergènes sont dénaturées par le chauffage et les enzymes gastriques, à l’inverse des LTP présentes seulement dans les pollens d’herbacés et de certains arbres mais aussi dans les fruits et les légumes. D’autres molécules sont des candidates à des réactions croisées : Bet v 6 (une isoflavone réductase), les 1,3-β glucanases, les protéines thaumatines-like. Les expériences d’inhibition in vitro ont confirmé que l’épitope ayant induit la sensibilisation provient le plus souvent d’un allergène pollinique ; le support moléculaire de la réaction croisée varie en fonction de l’environnement géographique. Conclusion Les applications pratiques sont soulignées : explications des cosensibilisations diagnostiquées par les tests cutanés, explications de l’insuffisance de certains extraits, utilité du diagnostic moléculaire in vitro, soit par le dosage unitaire des IgE vis-à-vis d’un allergène croisant suspecté, soit par la technique des biopuces multiallergéniques, prédiction de la gravité potentielle des symptômes liés à certaines sensibilisations, apport de la désensibilisation aux pollens dans les allergies alimentaires associés. Introduction The association of food allergies and pollinosis are numerous, implicating tree, grass and weed pollens on one hand and on the other, several plant foods which after ingestion can induce an oral syndrome or more severe reactions such as urticaria, Quincke's edema, asthma and even anaphylactic shock. Background The molecular basis of cross reactions between pollens and vegetable food allergens is increasingly understood. The principal allergens involved are those of the Bet v 1 family, and profilins found in all pollens as well as in many fruits and vegetables; these two groups of allergens are denatured by high temperatures and by gastric enzymes, in contrast to LTP, which is only found in weeds and some tree pollens. Other molecules can be involved in cross reactions such as Bet v 6 (an isoflavone reductase), 1 beta glucanases and thaumatine-like proteins. Inhibition experiments confirmed that the epitopes responsible for primary sensitization come mainly from pollen allergens; the cross-reactive molecular allergen is related to the geographic environment of the patients. Conclusions The practical aspects of managing these patients are underlined: explanations of co-sensitization, explanations for the lack of efficacy of some extracts, usefulness of a molecular diagnosis obtained either by CAP or microarray, prediction of severe clinical reactions induced by specific molecular allergens and the effectiveness of pollen immunotherapy on the cross-related food allergy.




Le cancer bronchique de la femme enceinte : prise en charge diagnostique et thérapeutique en 2012

February 2013
Publication year: 2013
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 30, Issue 2



L’incidence du cancer bronchopulmonaire (CBP) pendant la grossesse est faible mais tend à augmenter dans les pays industrialisés du fait de l’augmentation du tabagisme chez les jeunes femmes et de l’âge tardif de la première grossesse. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une maladie d’emblée métastatique au pronostic très sombre. La prise en charge diagnostique et thérapeutique est délicate, nécessitant de prendre en compte l’âge gestationnel du fœtus, la gravité du pronostic maternel, la toxicité fœtale des traitements, mais également l’aggravation du pronostic maternel et le risque de transmission de cellules cancéreuses au fœtus en l’absence de traitement. Les conséquences psychologiques et les implications éthiques d’une telle situation sont maximales pour les patientes et l’équipe soignante. Nous proposons une revue de la littérature sur le sujet, abordant l’épidémiologie, les caractéristiques cliniques, les possibilités de traitement, reposant en partie sur l’analyse des autres localisations de cancers, et le pronostic de cette affection aussi bien au plan maternel que fœtal. Enfin, il faut rappeler la nécessité d’une contraception efficace chez les patientes en âge de procréer atteintes d’un CBP. The incidence of lung cancer during pregnancy is very low, but it is becoming more frequent in industrialized countries both because of the increase in smoking in young women and because women are becoming pregnant later in life. Usually, the cancer has a poor prognosis due to the presence of metastatic disease at the time of diagnosis. Diagnosis and management are delicate, and should deal with the gestational age, the maternal prognosis, the fetal toxicity of treatments, but also with the worsening of maternal prognosis and the risk of neoplastic cells being transmitted to the fetus in case of delayed treatment. Psychological and ethical considerations complicate the decision process. We present a review of the epidemiology, clinical characteristics, management, and prognosis concerning lung cancer during pregnancy. Finally, it is important to remember that young women with lung cancer should be advised to use a reliable form of contraception.




Épidémiologie, prise en charge et coût des métastases osseuses des cancers bronchopulmonaires (hors métastases rachidiennes)

Available online 11 January 2013
Publication year: 2013
Source:Revue des Maladies Respiratoires



Les métastases osseuses des cancers bronchopulmonaires ont une incidence importante avec des complications affectant plus d’un patient sur deux. La recherche de métastases osseuses doit faire partie du bilan d’extension initial d’un cancer bronchique permettant une prise en charge précoce. Le traitement peut être médicamenteux (antalgiques, acide zolédronique, anti-rank ligand) et non médicamenteux surtout lorsque les métastases osseuses deviennent symptomatiques ou compliquées (radiothérapie, techniques radiologiques interventionnelles, chirurgie). La radiothérapie externe, utilisée à visée antalgique et consolidatrice, peut être associée aux traitements percutanés et chirurgicaux. La chirurgie prophylactique ou réparatrice d’une fracture pathologique doit être discutée de façon multidisciplinaire. Enfin, l’impact médico-économique des métastases osseuses est important. Il est lié aux traitements des complications osseuses, ce qui souligne l’importance de leur prévention. Les métastases osseuses des cancers bronchopulmonaires entraînent des complications qui impactent la qualité de vie des patients. Leur prise en charge doit très souvent être réalisée dans le cadre d’une discussion multidisciplinaire compte tenu de l’ensemble des possibilités thérapeutiques. In lung cancer, there is a significant incidence of bone metastases with skeletal complications affecting more than 50% of patients. The systematic detection of bone metastases should be included in the initial staging of lung cancer in order to begin their management at an early stage. Treatment is either pharmacological (analgesics, zoledronic acid, anti-rank ligand) or non-pharmacological (radiotherapy, interventional radiological techniques, surgery) especially when bone metastases become symptomatic or complicated. External beam radiation, used for both analgesia and strengthening, can be combined with percutaneous and surgical treatments. Prophylactic or restorative surgery for pathological fractures should be subject to multidisciplinary discussion. Finally, the medico-economic impact of bone metastases is substantial. This is related to treatment of bone complications, which emphasises the importance of their prevention. Conclusion Bone metastases from lung cancer cause complications which impact on patients’ quality of life. Their management should be by a multidisciplinary approach in view of the numerous therapeutic options.




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