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Asthme léger de l’enfant : données nouvelles et regain d’intérêt

L’asthme léger regroupe l’asthme intermittent et l’asthme persistant léger (APL) selon le Global Initiative for Asthma (GINA). Il représente plus de 75 % des asthmes de l’enfant. Ses manifestations ne sont pas dénuées de retentissement sur la qualité de vie.

Le risque d’exacerbation est réel, comme celui de l’évolution vers un asthme plus sévère. C’est pourquoi, il est important de le reconnaître, de le traiter rapidement, et de rechercher et prendre en charge les facteurs de risque d’aggravation. Cependant, on observe encore un sous-diagnostic et donc un traitement insuffisant. L’inflammation bronchique et les phénomènes de remodelage sont présents dans l’asthme léger. Le traitement de référence de l’APL est la corticothérapie inhalée quotidienne, à faible dose. Ses bénéfices sont démontrés.

À l’heure actuelle, le traitement intermittent par corticoïdes inhalés ne peut pas être recommandé chez l’enfant.


According to the Global Initiative for Asthma (GINA) classification, mild asthma includes intermittent and mild persistent asthma. It represents more than 75% of asthmatic children. The symptoms and functional impact are well described. Mild asthma can lead to severe exacerbations.

Progression to more severe disease may occur. Consequently, it is important to diagnose mild asthma, to initiate the appropriate treatment early, and to identify the risk factors for aggravation. Nevertheless, mild asthma is under-diagnosed and under-treated. Bronchial inflammation and remodeling are observed in mild asthma. A daily low-dose of inhaled corticosteroids is the reference treatment for mild persistent asthma.

Intermittent inhaled corticosteroids cannot be recommended in children with mild persistent asthma.

Méthodes d’étude des pollens atmosphériques et calendriers polliniques

Le pollen est une des principales causes d’allergie. Sa surveillance apporte une aide précieuse au diagnostic, au traitement et à la prévention. De nombreuses études aérobiologiques ont été réalisées, un peu partout dans le monde, pour caractériser la concentration et la saisonnalité des grains de pollen.

État des connaissances La surveillance aéropollinique recourt à différentes techniques, gravimétriques ou volumétriques. Le capteur de type Hirst, dans sa version moderne (Burkard® ou Lanzoni®), est le plus largement utilisé. Le dénombrement et l’identification des pollens se fait ensuite en microscopie optique. Les données obtenues peuvent servir à la réalisation de calendriers polliniques, qui seraient avantageusement remplacés par des calendriers de risque allergique. Les comptes polliniques fournissent aussi des informations utiles sur l’origine géographique des pollens.

Perspectives La démarche classique étant longue et fastidieuse, un intérêt croissant est porté aux procédures automatiques de surveillance aérobiologique. Par ailleurs, les divergences parfois constatées entre observations cliniques et comptes polliniques incitent à étudier directement les aéroallergènes. Enfin, la surveillance des pollens pourrait être améliorée par l’utilisation de capteurs individuels.

Conclusions L’aérobiologie a considérablement progressé depuis un siècle, mais il reste beaucoup à faire, notamment dans le domaine de la standardisation des méthodes. Introduction


Pollen is a major cause of allergy and monitoring pollen in the air is relevant for diagnosis, treatment and prevention, as well as for biomedical and biological research. Many aero-biological studies have been conducted all over the world to ascertain aerial concentrations and seasonality of pollen grains.

Background Monitoring of airborne biological particles is carried out by various gravimetric, impaction, and suction sampling devices. The Hirst trap, later modified to Burkard® or Lanzoni® traps, is the most widely used sampler. Counting and identifying pollen grains is then performed under optical microscopy. Based on differences in airborne pollen recorded over several years of observation, pollen calendars have been drawn up as aids to allergy diagnosis and management but they could be replaced advantageously by allergy-risk calendars. Pollen counts also provide valuable information about the geographical origin of pollen grains.

Viewpoints Since the identifying and counting of pollen grains in ambient air samples is still a demanding and time-consuming task, there is an increasing interest in the automation of pollen monitoring. Furthermore, the divergence sometimes observed between clinical observations and pollen counts provides an incentive to collect aero-allergens directly. Lastly, pollen monitoring could be improved through the use of personal bioaerosol samplers.

C onclusions Great progress has been made in aerobiology for over a century, but much remains to be accomplished, particularly in relation with the standardization of methods.

Bronchiolite oblitérante postinfectieuse

La bronchiolite oblitérante (BO) postinfectieuse est caractérisée par des phénomènes inflammatoires et fibrosants des petites voies aériennes succédant à un épisode infectieux pulmonaire et évoluant vers l’oblitération plus ou moins complète.

C’est une cause rare de bronchopathie chronique obstructive, probablement sous-estimée, notamment pour les formes peu étendues. Les formes cliniques diffèrent entre l’enfant et l’adulte. Chez l’enfant, l’adénovirus est le principal agent infectieux en cause, notamment les sérotypes 3,7 et 21 qui sont les plus virulents. Le polymorphisme clinique et radiologique est important avec un pronostic fonctionnel qui dépend de l’extension des lésions pulmonaires.

Le diagnostic repose sur la confrontation des données anamnestiques, tomodensitométriques et fonctionnelles. Le traitement est symptomatique et les formes les plus sévères évoluant vers l’insuffisance respiratoire chronique. Chez l’adulte, la fréquence des lésions obstructives définitives est mal connue. Une atteinte parenchymateuse est souvent associée, réalisant un tableau de BO avec pneumonie en voie d’organisation. Cette association modifie la présentation clinique et l’aspect radiologique du tableau infectieux initial et pose souvent de difficile problème de prise en charge.

Certains auteurs ont rapporté des cas cliniques avec efficacité présumée d’une corticothérapie systémique mais les données sont parcellaires.


Post-infectious bronchiolitis obliterans (BO) is characterized by inflammatory and fibrotic lesions of small airways following a pulmonary infection and leading to some degree of airway obstruction.

It represents a rare cause of chronic obstructive pulmonary disease, and is probably underestimated, especially when the lesions affect small areas of the lungs. The clinical features differ between children and adults. In children, adenovirus is the most frequently involved infectious agent, especially the more virulent serotypes 3, 7 and 21. The clinical and radiological signs vary widely and the functional outcome depends on the extent of the lung injury.

The diagnosis is based on the medical history, the CT-scan and functional data. The treatment is symptomatic. The most severe forms may result in chronic respiratory insufficiency. In adults, the frequency of obstructive injuries of the small airways in the context of lung infection is unclear. Parenchymal lesions are often present, resulting in BO with organizing pneumonia. These lesions alter the clinical presentation and the radiographic features of the initial infectious disease and often prove difficult to diagnose and manage.

Several authors have published clinical cases describing presumed efficacy of systemic corticosteroids but the data are scarce.

Couverture vaccinale grippale et pneumococcique dans un SSR de pneumologie

Introduction Le but de ce travail était d’étudier la couverture vaccinale grippale et pneumococcique des patients admis dans un SSR de pneumologie.

Méthode Entre septembre 2010 et août 2011, nous avons mené une étude observationnelle prospective sur les patients admis dans notre établissement. La recherche d’une vaccination antigrippale et antipneumococcique était systématiquement effectuée grâce à un questionnaire standardisé.

Résultats Sur 476 patients admis dans notre établissement, 246 avaient une BPCO, 175 avaient eu une intervention chirurgicale thoracique et 55 patients avaient une affection respiratoire chronique différente de la BPCO. L’âge moyen des patients était de 67ans (60–76) et le sex-ratio de 1,6 (291 H et 185 F). Parmi la population cible de la vaccination antigrippale, la couverture vaccinale était de 73 %. La principale raison de l’absence de vaccination contre la grippe était un refus du patient (59 %). Parmi la population cible de la vaccination antipneumococcique, la couverture vaccinale était de 53 %. La principale raison de l’absence de vaccination contre le pneumocoque était l’absence de proposition de ce vaccin par un médecin (92,5 %).

Conclusion La couverture vaccinale était faible surtout celle contre le pneumocoque. Les SRR de pneumologie sont des sites stratégiques pour améliorer la couverture vaccinale.


Introduction The aim of this work was to study the vaccination coverage against influenza and pneumococcus in patients admitted to a pulmonary care department.

Methods Between September 2010 and August 2011, we conducted a prospective observational study of patients admitted to our institution. A history of vaccination against influenza and pneumococcus was sought systematically using a standardized questionnaire.

Results Of 476 patients admitted to the pulmonary service at our institution, 246 had COPD, 175 had undergone thoracic surgery and 55 had a chronic respiratory disease other than COPD. The average age of our patients was 67 years (60–76) and the sex-ratio was 1.6 (291M and 185 F). Amongst the target population for influenza vaccination, coverage was 73%. The main reason for patients not to have been vaccinated against influenza was patient refusal or intolerance (59%). Amongst the target population for antipneumococcal vaccination, the coverage was 53%. The main reason for the lack of vaccination against pneumococcus was that no offer of vaccination had been made by a physician (92.5%).

Conclusion Vaccination coverage was low, in particular for pneumococcus. Pulmonary departments are strategic sites which could take action to systematically improve vaccination coverage.

Traitement chirurgical du cancer du poumon de stade III : controverses actuelles

Publication year: 2013
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 30, Issue 2

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