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Biomarqueurs France : résultats de l’analyse en routine de EGFR, HER2, KRAS, BRAF, PI3K, et ALK sur 10 000 patients (pts) atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)

La médecine personnalisée est une réalité pour les pts avec un CBNPC avancé EGFR muté ou ALK transloqué. Depuis 2010, l’INCa finance également la recherche en routine de HER2, KRAS, BRAF et PI3K.

Patients et méthodes : Depuis avril 2012, ces analyses moléculaires de routine sont collectées prospectivement dans une Database (financement INCa, promotion IFCT) avec #20000 analyses attendues sur 1 an. Les cliniciens en charge des pts correspondants peuvent se connecter à cette Database et compléter régulièrement les données épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de leurs pts.

Résultats : En janvier 2013, 10000analyses avaient été collectées et les résultats de l’ensemble des données disponibles lors de cette analyse intermédiaire sont présentés ici. La population était composée d’hommes (64%), de fumeurs ou ex-fumeurs (82,3%), de pts avec un adenocarcinome (76,1%) et un CBNPC de stade IV (85,4%).
Les échantillons analysés ont été collectés sous bronchoscopie, chirurgie et ponction transthoracique dans 27,5, 24,1et 28% des cas, respectivement. Le profil moléculaire de ces 10 000CBNPC était caractérisé par 10,3% d’EGFR mutés (incluant 0,8% de mutations de résistance), 0,9% de HER2 mutés, 27% de KRAS mutés, 1,7% de BRAF mutés, 2,6% de PI3K mutés, et 3,7% de ALK transloqués. Dans, 0,9% des cas, il existait une double mutation. Le traitement a été décidé sur la base du profil moléculaire dans 56,9% des cas.

Conclusions : Biomarqueurs France est la plus large étude biomoléculaire conduite à ce jour dans le monde chez des pts atteints de CBNPC de stade avancé

Faut-il une consultation spécifique pour les tousseurs chroniques ? À propos de 819 patients vus en consultation sur 30 mois

La toux chronique est un motif de consultation fréquent en pneumologie et les toux réfractaires posent souvent un problème difficile. Or, il existe peu de consultations dédiées à ces patients. Nous rapportons le bilan de 30 mois d’activité d’une consultation spécifique de la toux.
Une consultation spécifique pour tousseurs chroniques existe sur notre pôle depuis janvier 2011: elle s’inscrit dans le cadre d’une collaboration multidisciplinaire avec l’ORL, la gastro-entérologie et l’EFR pour la réalisation de tests spécifiques comme la capsaïcine.

Résultats : De janvier 2011à juin 2013, 819patients ont consulté dont 273nouveaux cas. Leur nombre est régulièrement croissant : 93nouveaux cas en 2011, 115en 2012et 65sur les 6premiers mois de 2013. Ils ont été adressés par le médecin généraliste dans 44% des cas et par le pneumologue dans 30% des cas. La moitié des patients est originaire de Toulouse et ses environs, l’autre de la région Midi-Pyrénées voire au-delà. La toux évolue depuis plus d’un an dans 75% des cas; il s’agit en majorité de femmes (67%). Sur les 93nouveaux cas vus en 2011, nous avons obtenu une guérison ou une amélioration très significative chez 62patients (67%), 17 patients gardent une toux réfractaire à tous les traitements.

Discussion : Une consultation spécifique de la toux chronique répond à une demande médicale, en particulier des pneumologues en raison de la fréquence des toux réfractaires et de l’inefficacité des traitements proposés. Elle permet une approche pluridisciplinaire spécialisée pour une harmonisation des examens complémentaires et une meilleure prise en charge.

Le tiotropium en association aux corticostéroïdes inhalés (CSI) chez des patients présentant un asthme symptomatique : fonction pulmonaire et tolérance

Deux études identiques (E1et E2) randomisées, en double insu, double placebo, contrôlées versus placebo (pbo), groupes parallèles ont évalué l’efficacité et la tolérance du tiotropium (Tio)(NCT01172808/821). Des patients souffrant d’un asthme symptomatique et un VEMS pré-dose de 60 à 90% des valeurs théoriques, sous CSI à dose moyenne (400 à 800g équivalent budésonide), ont été randomisés pour recevoir le Tio 5 g ou 2,5g une fois par jour (Inhalateur Respimat®), du salmétérol (Sal, comparateur actif, 50 g aérosol-doseur) ou un pbo. Aucun autre bêta-2-agoniste de longue durée d’action n’a été autorisé. Les 2critères primaires étaient le VEMS max [0—3h] et VEMS résiduel après 24 semaines.

Les caractéristiques initiales ont été similaires chez les 2103 patients randomisés. Les augmentations moyennes du VEMS max [0—3h] ajustées sur la valeur à baseline étaient significatives par rapport au pbo avec le Tio 2,5 et 5g (p<0,0001) (E1: 236ml [Tio 2,5]/198ml [Tio 5]; E2: 211ml [Tio 2,5]/169ml [Tio 5]) ainsi qu’avec Sal (E1: 213ml/E2: 176ml). Pour le VEMS résiduel, les augmentations ont été aussi significatives avec Tio (p<0,0001) dans E1: 185ml (Tio 2,5)/152ml (Tio 5) et E2: 176ml (Tio 2,5)/133ml (Tio 5) ainsi qu’avec Sal, E1: 123ml/E2: 106ml. La tolérance a été similaire dans les 4 groupes.

En conclusion, chez des patients souffrant d’un asthme symptomatique et d’une diminution du VEMS, sous CSI à dose moyenne, l’ajout du tiotropium à 2,5 et 5g une fois par jour a apporté une efficacité comparable au salmétérol et a été bien toléré.

Inflammatory markers and pulmonary granuloma infiltration in sarcoidosis.

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Inflammatory markers and pulmonary granuloma infiltration in sarcoidosis.

Respirology. 2013 Dec 24;

Authors: Terčelj M, Salobir B, Zupancic M, Wraber B, Rylander R

Abstract
BACKGROUND AND OBJECTIVE: Previous studies have demonstrated increases of inflammatory mediators in sarcoidosis while epidemiological studies have also demonstrated an association with increased fungi exposure. This study measured the level of β-glucan in the lungs and of inflammatory mediators in serum, and correlated both with the extent of pulmonary granuloma infiltration.
METHODS: This is a cross-sectional study of 98 patients with sarcoidosis and 26 controls. β-glucan, a cell wall constituent of fungi, was measured in bronchoalveolar lavage. Inflammatory mediator levels were determined in serum. The extent of granuloma infiltration was estimated on the chest X-ray. Exposure to fungi at home was determined by taking air samples in bedrooms and analysing for the presence of β-N-acetylhexosaminidase.
RESULTS: Significantly, higher levels of β-glucan were found in broncho-alveolar lavage in subjects with sarcoidosis as compared with controls. There were significant positive relationships between the extent of granuloma infiltration and the levels of the different inflammatory mediators, except for interleukin-10. Domestic fungal exposure was higher among subjects with sarcoidosis.
CONCLUSIONS: This is the first time that a specific agent, previously suspected to be related to the risk of sarcoidosis, has been detected in the lung of subjects with sarcoidosis and related to the levels of inflammatory mediators and the degree of home exposure to fungi. The results suggest that exposure to fungi should be explored when investigating patients with sarcoidosis.

PMID: 24372709 [PubMed - as supplied by publisher]

Methotrexate and lung disease in rheumatoid arthritis - A meta-analysis of randomized controlled trials.

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Methotrexate and lung disease in rheumatoid arthritis - A meta-analysis of randomized controlled trials.

Arthritis Rheum. 2013 Dec 24;

Authors: Conway R, Low C, Coughlan RJ, O'Donnell MJ, Carey JJ

Abstract
Objective Methotrexate has shown efficacy in treating several diseases, especially rheumatoid arthritis (RA). Methotrexate has been implicated as a causative agent in interstitial lung disease. Patients with RA may develop pulmonary manifestations of their disease and are at increased risk of respiratory infections. The aim of this study was to evaluate the relative risk of pulmonary disease among RA patients treated with methotrexate. Methods We searched Pubmed and Cochrane databases between 1(st) January 1990 and 1(st) February 2013 for double-blind randomised controlled trials of methotrexate versus placebo or active comparator agents in adults with RA. Studies with less than 100 subjects or of less than 24 weeks duration were excluded. Two investigators independently searched both databases. All authors reviewed selected studies. We compared relative risk (RR) differences using the Mantel-Haenszel random effects method. Results A total of 22 studies with 8584 participants met our inclusion criteria. Heterogeneity across the studies was not significant (I(2) =3%), allowing combination of trial results. Methotrexate was associated with an increased risk of all adverse respiratory events, RR 1.10(CI 1.02-1.19), and respiratory infections, RR 1.11(CI 1.02-1.21). Patients treated with methotrexate were not at increased risk of pulmonary death, RR 1.53(CI 0.46-5.01), or non-infectious respiratory events, RR 1.02(CI 0.65-1.60). A subgroup analysis of studies reporting pneumonitis revealed an increased risk with methotrexate, RR 7.81(CI 1.76-34.72). Conclusion Our study found a small but significant increase in the risk of lung disease in RA patients treated with methotrexate compared to other disease-modifying antirheumatic drugs and biologic agents. © 2013 American College of Rheumatology.

PMID: 24374778 [PubMed - as supplied by publisher]

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